William Faithorne le Jeune

William Faithorne le Jeune
Naissance
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
GraveurVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
William FaithorneVoir et modifier les données sur Wikidata

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William Faithorne dit le Jeune, né à Londres en 1656 et mort vers 1701[1] ou 1710[2], est un graveur à la manière noire anglais. Son père, William Faithorne, également graveur, bénéficie d'une plus grande notoriété.

Biographie

William Faithorne naît à Londres en 1656, aîné de William Faithorne, également graveur[1]. Il est l'élève de son père, William Faithorne[2].

Selon Horace Walpole, Faithorne était négligent et tombait fréquemment dans une forme de « désarroi[N 1] qui accablait son père et l'obligeait à travailler pour des libraires » ; mais John Chaloner Smith (en) nie cette affliction, Faithorne père étant mort en 1691 et les estampes de Faithorne fils étant arrivées loin dans le royaume de la reine Anne : elle ne pouvaient donc pas avoir été exécutées si tôt, avant la mort du père. D'autant plus qu'il inscrivait sur ses premières estampes « W. Faithorne, junior » ; on peut supposer que sur les autres estampes, le « junior » eût disparu[1].

L'année exacte de sa mort est inconnue. Il aurait été enterré au cimetière de l'église de St Martin-in-the-Fields par la maison funéraire Mr. Will. Copper in Half Moon Street, Covent Garden[1].

Œuvre

On connaît quarante-trois plaques gravées de sa main. Parmi elles, des portraits d'Anne de Danemark quand elle était princesse ; la reine Anne de Grande-Bretagne (d'après Michael Dahl) ; le roi Charles Ier d'Angleterre ; le roi Charles II d'Angleterre (d'après David Klöcker Ehrenstrahl) ; John Dryden (d'après John Closterman) ; le prince Eugène de Savoie-Carignan (d'après Johann Andreas Pfeffel) ; Grace Gethin (en) d'après Dickson ; Richard Haddock (d'après Closterman) ; les « Impeached Lords » (quatre ovales sur une feuille, avec comme légende respective : « William, earl of Portland », « Edward, earl of Orford », « John, Lord Somers » et « Charles, lord Halifax ») ; John Moore (d'après Godfrey Kneller) ; Mary, princesse d'Orange (d'après Hanneman) ; Frédéric Ier de Prusse ; Frédéric-Armand de Schomberg (d'après Dahl) ; Thomas Shadwell (d'après Frederick Kerseboom (en)) ; trois portraits de Guillaume III d'Orange-Nassau (d'après Kneller) ; James Thynne (en) et Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg (d'après Kerseboom)[3].

Le Bénézit classe parmi ses meilleures œuvres Mary, princesse d'Orange (d'après Hanneman), La reine Anne, Sophie, femme de l'Électeur de Hanovre, Charles XII de Suède (d'après Ehrenstrahl)[2].

Notes et références

Notes
  1. Le Bénézit parle lui de « paresse »[2].
Références
  1. a b c et d Fagan 1900, p. 155.
  2. a b c et d Bénézit 1999, p. 269.
  3. Fagan 1900, p. 155-156.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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