Surplus killing

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Dessin d'une hermine en plein abattage excessif de tamias, par Ernest Thompson Seton, 1909.
Plusieurs moutons tués par un puma

Le surplus killing (littéralement en français : « abattage en surplus »), également connu sous le nom d'abattage excessif[note 1], d'overkilling et du syndrome du poulailler[note 2],[1],[2], est un comportement courant des prédateurs où ils tuent plus de proies qu'ils ne peuvent immédiatement en manger pour ensuite mettre en réserve les restes ou les abandonner. Le terme a été inventé par le biologiste néerlandais Hans Kruuk après avoir étudié les hyènes tachetées en Afrique[3] et le renard roux en Angleterre[4],[5]

En plus des humains, on a observé l'abattage en surplus chez le zooplancton, la nymphe demoiselle, les acariens prédateurs, les martes, les belettes, le ratel, le loup, l'orque, le renard roux, le léopard, le lion, la hyène tachetée, les araignées, les ours bruns[6], noirs et polaires, le coyote, le lynx, le vison, le raton laveur, le caracal, le chien et le chat domestique[7], et certains oiseaux de proie.

Causes

L'éthologie distingue le surplus killing du mutiple killing (comportement animal des petits prédateurs qui consiste à tuer plusieurs proies pour en stocker dans des caches et les consommer ultérieurement). Cette surenchère dans la mortalité reste difficilement explicable. Les scientifiques proposent que le surplus killing est une extension du mutiple killing, qu'il est lié au taux de capture faible dans la dynamique des systèmes prédateurs-proies (cette relation ne fonctionnant plus lorsque les proies réagissent de manière « aberrante » : immobilité face au danger, affolement collectif, rassemblements d'animaux domestiques — notamment les grands troupeaux parqués dans des enclos ou en pâturage libre — qui ont été sélectionnés avec des membres plus courts et plus musclés réduisant la vitesse de fuite)[8].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Surplus killing » (voir la liste des auteurs).

Notes

  1. « excessive killing »
  2. « henhouse syndrome »

Références

  1. L. Scott Mills, Conservation of wildlife populations : demography, genetics, and management, Hoboken, NJ, Wiley-Blackwell, , 2e éd., 148 p. (ISBN 978-0-470-67150-4, lire en ligne)
  2. David Moskowitz, Wolves in the Land of Salmon., Timber Press, , 144 p. (ISBN 978-1-60469-227-3 et 1-60469-227-8)
  3. Kruuk, Hans, The Spotted Hyena : A study of predation and social behaviour, (ISBN 0-563-20844-9), p. 335
  4. Macdonald, David, Running with the Fox, (ISBN 0-04-440199-X), p. 224
  5. Hans Kruuk: Surplus killing by carnivores Journal of Zoology 1972
  6. « Far North Grizzlies Develop Taste for Muskoxen, Alaska Science Forum »
  7. « Wildlife Management Institute »
  8. (en) L. Scott Mills, Conservation of Wildlife Populations. Demography, Genetics, and Management, Malden, , p. 145-153.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jennifer L. Maupin and Susan Reichert, Superfluous killing in spiders.
  • Joseph K. Gaydos, Stephen Raverty,Robin W. Baird, and Richard W. Osborne, SUSPECTED SURPLUS KILLING OF HARBOR SEAL PUPS (PHOCA VITULINA) BY KILLER WHALES (ORCINUS ORCA).
  • William G. George and Timothy Kimmel, A Slaughter of Mice by Common Crows.
  • Wildlife Online: Foxes-Surplus Killing, Why do foxes kill to excess....
  • For Wolves: Ralph Maughan Wolf Report, Jackson Trio makes some surplus kills.
  • High Country News, Zachary Smith, Wolf pack wiped out for ‘surplus killing’.
  • Victor Van Ballenberghe, Technical Information on Wolf Ecology and Wolf/Prey Relationships.
  • Pierre-Yves Daoust, Andrew Boyne, Ted D’Eon, Surplus killing of Roseate Terns and Common Terns by a mink.

Articles connexes

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