Saint Magloire
Pour les articles homonymes, voir Magloire.
Saint Magloire | |
Saint Magloire avec son prédécesseur saint Samson, déambulatoire de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes. | |
Saint, évêque, abbé | |
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Naissance | VIe siècle Pays de Galles |
Décès | entre 575 et 605 Sercq |
Vénéré par | Église catholique |
Fête | 24 octobre |
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Saint Magloire est né dans le Glamorgan au pays de Galles. Il fut formé par saint Iltud, et devint le deuxième évêque de Dol-de-Bretagne à la suite de Samson.
Historique
Il est l'un des nombreux saints bretons que les traditions font venir d'Outre-Manche en Bretagne continentale.
Le saint est donné comme le cousin de saint Samson à qui il aurait succédé sur le siège archiépiscopal de Dol. Sur l’injonction d’un ange, il aurait abdiqué en faveur de saint Budoc pour se retirer sur l’île de Sercq (Sargia), où il mena par la suite une vie monastique à la tête de soixante-deux disciples. Magloire est donc censé avoir vécu à la fin du VIe siècle.
Après sa mort, son corps aurait été volé par les moines de la future abbaye de Léhon. Vers 956/966, lors des raids vikings, Hugues Capet emmena ses reliques à Paris[1] pour les mettre à l'abri. Ils les déposa dans l'église Saint-Barthélemy dans l'île de la Cité, qui prit alors le vocable de Saint-Magloire, puis les transporta à l'église Saint-Magloire (à l'emplacement du 82, rue Saint-Denis), qu'il fit construire spécialement à cet effet. En 1572, elles furent transférées à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
Les circonstances de la rédaction de la Vie latine et des Miracles de saint Magloire ne sont pas encore éclaircies. Selon les spécialistes, la composition de ce document qualifié de « chef-d’œuvre de l’ancienne littérature bretonne » par l’abbé François Duine pourrait prendre place entre le début de la seconde moitié du IXe siècle et le milieu du Xe siècle.
Fête liturgique
Sa fête est le 24 octobre[2].
Dans le diocèse de Quimper et Léon, il est fêté le 27 octobre[3],[4].
L'église paroissiale de Telgruc-sur-Mer lui est dédiée.
Variante
Plus connu sous le nom de saint Magloire de Dol, on le retrouve aussi sous les noms :
Chant
Tropaire de saint Magloire de Dol[3] :
« Tu quittas ton pays de Galles natif à la prière de notre père Samson,
Pour servir Dieu dans le monastère de Lammeur, Ô père Maelor.
Ayant plut à Dieu par le doux parfum de la lutte monastique,
Tu gratifias l'île de Sark de ton divin repos.
Prie Dieu pour nous, Ô saint, afin qu'Il nous épargne
D'une mort soudaine et non-préparée et qu'Il nous accorde le Salut. »
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Omer Englebert, La fleur des saints, Paris, Albin Michel, , 469 p. (ISBN 978-2-226-09542-8), p. 346.
Articles connexes
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Liens externes
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- Abbaye Saint-Magloire de Lehon, Info Bretagne
- Étymologie et histoire de Lehon, Info Bretagne
- Statue de saint Magloire en évêque, église Saint-Magloire, Telgruc-sur-Mer, Plateforme ouverte du patrimoine
- L'abbaye Saint-Magloire de Paris, Sent Breizh
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