Sère-Rustaing

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Sère-Rustaing
Sère-Rustaing
Paysage dans les environs du village de Sère-Rustaing
Blason de Sère-Rustaing
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac
Maire
Mandat
Régine Fourcaud
2020-2026
Code postal 65220
Code commune 65423
Démographie
Gentilé Sérais
Population
municipale
130 hab. (2021 en diminution de 0,76 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 47″ nord, 0° 17′ 42″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 456 m
Superficie 5,29 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sère-Rustaing
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Sère-Rustaing
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Sère-Rustaing
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Sère-Rustaing est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bouès, la Chella et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sère-Rustaing est une commune rurale qui compte 130 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 357 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Sérais ou Séraises.

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Sère-Rustaing se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 9 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Trie-sur-Baïse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Bugard (1,7 km), Lamarque-Rustaing (1,9 km), Villembits (2,6 km), Peyriguère (2,8 km), Mun (3,1 km), Orieux (3,3 km), Lustar (3,4 km), Luby-Betmont (3,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Sère-Rustaing fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Carte de la commune de Sère-Rustaing et des proches communes.
Communes limitrophes de Sère-Rustaing[5]
Mun Lamarque-Rustaing
Peyriguère Sère-Rustaing Bugard
Orieux

Hydrographie

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Bouès, la Chella, la Chelotte et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le Bouès, d'une longueur totale de 62,5 km, prend sa source dans la commune de Burg et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Beaumarchés, après avoir traversé 32 communes[8].

La Chella, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune d'Orieux et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arros à Chelle-Debat, après avoir traversé 7 communes[9].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 986 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelvieilh », sur la commune de Castelvieilh, mise en service en 1988[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 931,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 27 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[21].

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : le « cours amont du Bouès » (162 ha), couvrant 9 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] : les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[24].

  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

Typologie

Au , Sère-Rustaing est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,9 %), forêts (27,2 %), terres arables (15,1 %), prairies (6,6 %), eaux continentales[Note 7] (4,3 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Logement

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 54[I 5].
Parmi ces logements, 80,8 % sont des résidences principales, 19,2 % des résidences secondaires et 0,0 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

Cette commune est desservie par les routes départementales D 11 et D 21.

Risques majeurs

L’ oratoire.

Le territoire de la commune de Sère-Rustaing est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bouès et la Chella. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[29],[26].

Sère-Rustaing est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sère-Rustaing.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 56 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 56 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

Toponymie

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Sère-Rustaing à l'est de Pouyastruc.

Le toponyme est attesté sous les formes anciennes :

  • De Sera (1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes) ;
  • De Serra (1379, procuration Tarbes) ;
  • Sere (1429, censier de Bigorre) ;
  • Sére en Rustain (1773, registres paroissiaux) ;
  • Sere (1790, Département 1 et 2) ;
  • Sere-Rustain (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini) ;
  • Sère-Rustan (1806, Laboulinière).

Étymologie :

Sère transcrit le gascon cèra, qui vient du latin cella 'cellier' avec le sens d'ermitage, petit monastère[34].

Rustaing réfère à la région naturelle d'Arroustang. Noter l'élision du Ar- initial analysé à tort comme prothétique.

Nom occitan : Cèra d'Arrostanh.

Histoire

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Monographie

Monographie de l'instituteur public de l'école de Sère-Rustaing, M. Naguelle, le 14 avril 1887[35].

I

La commune de Sère-Rustaing dépend de la région des collines : c'est de là qu'elle tire son nom, elle est située dans l'étroit vallon du Boués, petit cours d'eau qui a sa source dans les landes de Bernadets-Dessus et qui, après un parcours de 27 kilomètres, sort du département pour pénétrer dans le Gers, où il grossit beaucoup, et faire jonction à l'Arros près de Marciac ; ce petit cours d'eau, quoique de peu d'importance d'abord, subit des crues, assez fréquentes et cause de nombreux dégâts sur les terres labourables et les prairies.

Les limites de la commune sont : au nord, Lamarque Rustaing et Mun ; au levant, Bugard ; au couchant, Peyriguère ; au sud, Orieux.

La distance au chef-lieu de canton, Trie, est de 11 kilomètres. La distance, au chef lieu d'arrondissement de département, Tarbes, est de 20 kilomètres. C'est sur les coteaux qui se trouvent au levant et au couchant du village, que sont situés de beaux vignobles ; le terrain se prête généralement à cette culture et le philoxera n'y a pas encore fait son apparition ; mais l'oïdum et le mildess font néanmoins le désespoir des vignerons.

Le climat de la localité est tempéré, il ne ressent ni chaleurs excessives, ni froids intenses, ni vents secs ou humides d'une trop longue durée ou périodiques mais des variations atmosphériques y sont en revanche aussi capricieux que fréquentes. Son altitude est d'environ 420 mètres ; les vents d'Ouest y dominent et y apportent la pluie, plus fréquente en hiver qu'en été. Il tombe par an une quantité d'eau qui représente environ 800 mm en hauteur. Le pays est néanmoins salubre, la nature du sol est en général argileux ou caillouteux.

II

D'après le recensement de 1886, le chiffre de la population se porte à 327. Ce chiffre tend à diminuer plutôt qu'à augmenter, attendu que le travail manquant, la classe ouvrière se porte vers les grands centres.

Soixante dix sept feux seulement composent ce petit village qui se divise en deux parties bien distinctes :

- village proprement dit.
- quartier des Barraqués.

Ce dernier quartier ne comprend que quatre maisons de résident seulement 15 personnes et se trouve au Sud-Ouest sur les confins de la commune de Peyriguère si renommé par ses vins blancs. Les biens de la commune sont administrés par un Conseil Municipal composé de 10 membres dont un maire et son adjoint. Les principaux revenus se composent du produit de certaines ventes annuelles faites sur le terrain soumis au régime forestier. La superficie totale des biens communaux est de 100 hectares 97 ares 41 centiares. La plus grande partie, soit 76 hectares 27 ares, est soumise au régime forestier. Ces revenus sont déposés entre les mains d'un préeacute;cepteur résidant à Vidou.

Pour la religion, la commune est desservie par un pasteur catholique résidant dans la paroisse de Sère et faisant également le service d'une annexe voisine : Lamarque-Rustaing.

Un bureau des Postes et télégraphes situé au chef-lieu de canton dessert la commune.

La valeur du centime est de 0,51769 frs.

III

Les productions agricoles sont de deux sortes : végétales et animales. En première ligne se placent les céréales principalement cultivés pour la nourriture de l'homme et aussi pour celle des animaux. Ce sont : le froment, le seigle, le méteil, l'orge, l'avoine, la maïs, le millet, les fèves, les haricots, les pois, le trèfle et le lin.

La superficie totale de la commune est de 479 hectares 67 ares, et se répartit ainsi :

- Céréales, 140 hectares 92 ares
- Prairies artificielles, 4 hectares
- Vignes, 80 hectares
- Jachères, 12 hectares
- Prairies naturelles, 75 hectares
- Bois et forêts, 109 hectares
- Jardins, 3 hectares
- Vergers, 3 hectares 80 ares
- Landes, 46 hectares
- Marécages, 2 hectares
- Propriétés bâties, 8 hectares 95 ares.

Les arbres à fruits sont très nombreux. Le premier rang est dévolu à la vigne, en raison de l'étendue qu'elle occupe et de l'importance de son revenu. La culture en est très ancienne dans le pays, elle s'y développe tous les jours davantage. Les vins récoltés sont toujours de qualité ordinaire et ne se consomment que sur les lieux où la région montagneuse. Le châtaignier est commun dans les collines ; son fruits constitue une ressource alimentaire assez importante pour les mois d'hiver. Les arbres d'essence forestier sont nombreux. En première ligne, le chê;ne, le hê;tre et le sapin ; en deuxième ligne le frêne et l'orme.

L'élevage des taureaux, des bœufs, des vaches, des veaux, des génisses est général mais la race chevaline est de peu d'importance ; les bêtes à laine sont aussi assez répandues, mais l'animal le plus commun dans le contrée est le porc.

Le pays est assez giboyeux. La chasse au lièvre et à la perdrix sont les plus communs ; le chien courant seul est mis en usage ; la pêche est de peu d'importance, on trouve cependant au Boués, le poisson blanc et le goujon.

Les voies de communications sont assez difficiles. Une voiture publique seulement fait trois fois par semaine le service de Bonnefont au chef-lieu de département. La gare de chemin de fer la plus proche est Lespouey Laslades, distante de 12 kilomètres environ. On trouve dans la localité un chemin vicinal de grande communication dressé depuis 1846 et trois chemins vicinaux ordinaires. C'est sur le Nº1 de ces derniers que se trouve un pont sur le Boués, construit en bois vers l'an 1836 et reconstruit en maçonnerie depuis 1886, à 200 mètres environ de ce pont est situé un moulin à farine.

IV

L'étymologie probable de la commune est : "Serré" par les collines de "Rustan" et de Bigorre ; ces dernières forment la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Garonne et de l'Adour.

Enseignement

Une maison d'école double est présentement en voie de construction ; elle sera située dans un endroit central à une centaine de mètres de l'église et sur l'abord du chemin vicinal de grandes communications.

Il y a un siècle et demi environ, l'instruction était donnée à Sère par un curé qui avait plusieurs élèves étrangers ; plus tard, un instituteur venait faire la classe deux ou trois fois par semaine et était payé par les particuliers. De nos jours, la science est beaucoup plus propagée. On ne rencontre pas de jeunes gens illettrés. Néanmoins, durant la belle saison, la fréquentation de l'école laisse beaucoup à désirer : les parents occupent alors leurs enfants.

On trouve aussi dans la commune une bibliothèque scolaire fondée par les souscriptions volontaires de l'institutrice, l'instituteur et les élèves. L'élan donné, le Conseil Municipal a aussi voté 20 frs à cet effet.

Quarante quatre petits volumes seulement la composent. Le nombre des prêts est de dix.

A diverses reprises, le Conseil Municipal a exprimé le regret où il était de ne pouvoir continuer son œuvre ; la construction de la maison d'école a épuisé les fonds.

Traitement de l'instituteur : 900 frs.

Traitement de l'institutrice : 600 frs.
 

Cadastre napoléonien de Sère-Rustaing

Le plan cadastral napoléonien de Sère-Rustaing est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36].

Politique et administration

La mairie en 2021.
Le foyer rural en 2021.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1985 1988 Pierre Forgues PS député
mars 2001 mars 2020 Jean Baptiste Chuburu    
mars 2020 en cours Régine Fourcaud    

Rattachements administratifs et électoraux

Historique administratif

Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, canton de Tournay, d'Aubarède (1790), de Trie (depuis 1801)[37].

Intercommunalité

Sère-Rustaing appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.

Services publics

Liste des juridictions compétentes pour la commune [38]
 

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40]. En 2021, la commune comptait 130 habitants[Note 8], en diminution de 0,76 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
192203241321327349320348323
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
334334357338327317294311304
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
263235202195183167148133135
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
103107106112111124124132131
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2020 2021 - - - - - - -
133130-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Une croix.

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[43].

Économie

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6 % 3,5 % 3,5 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 83 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 3,5 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 37 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 10].

Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le lavoir en 2016.
Le pigeonnier.
  • Sélection de vues de l'église Saint-Barthélemy en 2016.
  • L'Église.
    L'Église.
  • L'entrée.
    L'entrée.
  • Le clocher.
    Le clocher.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur à la croix latine d'argent posée sur un mont cousu de sinople et surmonté d'un soleil d'or[44].
Commentaires : Ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Sère-Rustaing, sur Wikimedia Commons
  • Sère, sur le Wiktionnaire
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Annuaire du service public français
  • Sère-Rustaing sur le site de l'Insee
  • Communauté de communes du Pays de Trie
  • Sère-Rustaing sur le site de l'Institut géographique national

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Sère-Rustaing » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Autres sources

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  44. Passion Bigorre
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