Pierre Justinard

Pierre Justinard
Pierre Justinard en 1984.
Fonction
Ambassadeur de France au Bahrein (d)
-
René Molinari (d)
Pierre Boillot (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Givet (Ardennes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
DiplomateVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Conflit
Guerre d'IndochineVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Croix de guerre 1939-1945
Officier de la Légion d'honneur‎
Commandeur de l'ordre national du MériteVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Pierre Augustin Léopold Justinard, né à Givet le et mort à Paris 13e le [1], est un diplomate français.

Biographie

Fils du colonel Léopold Justinard (1878-1959) et de Marie-Charlotte Donau (1890-1982).

Il sort diplômé de l'École nationale de la France d'outre-mer en 1944 (mémoire de fin d'étude : La mosquée de Paris)[2]. Il y a suivi notamment les cours de Louis Massignon et de Jacques Ladreit de Lacharrière.

À la sortie de son école, il s'engage au Corps léger d'intervention (CLI) pour l'Extrême-Orient qui doit poursuivre les combats contre les Japonais. Mais à la suite du largage des bombes atomiques, sur Hiroshima et Nagasaki, par les Américains, l'empereur japonais, Hirohito, annonce à la radio la capitulation du Japon. Alors, le CLI, après un séjour au Sri Lanka, est dirigé sur Rangoun (Birmanie) avant de rejoindre Saïgon (Vietnam).

À son retour à Paris, il passe avec succès le concours de conseiller des Affaires étrangères de 1re classe (1946)[3].

Il commence sa carrière au Maroc (1947-1953) en tant que contrôleur civil dans différents postes : Bouizakarne, Marrakech et Moulay Bouazza.

En 1954, il est nommé consul suppléant à l'ambassade de France au Caire dans l'Égypte de Nasser. Il y restera deux ans (1954-1956), c'est-à-dire jusqu'à la rupture des relations diplomatiques entre la France et l'Égypte à la suite de la crise du canal de Suez.

Il rentre alors en France. Par la suite, il occupera différentes responsabilités aussi bien à l'administration centrale que dans les représentations diplomatiques à l'étranger, notamment, de 1957 à 1959 à Accra (Ghana)[4] en tant que Premier secrétaire d'ambassade, ainsi que, de 1966 à 1971 à Johannesburg (Afrique du Sud) et de 1971 à 1975 à Constantine (Algérie) en tant que Consul général.

Il achève sa carrière comme ambassadeur à l'ambassade de France à Bahreïn (Manama), poste qu'il occupe durant quatre ans de 1984 à 1988[5].

Décoration

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee.
  2. Jacque Riche et Odile Lille, « Bibliographie marocaine (1944-1947) », Hespéris,‎ 1er et 2e trimestre 1951, p. 122.
  3. Anonyme, « SE M. l'Ambassadeur Pierre Justinard », La Koumia,‎ 1er semestre 2012, p. 40
  4. (en-US) « Ghana Protests French A-Test », The Washington Post, no 214,‎ , p. 5.
  5. « Biographie Pierre Justinard » (consulté le )

Liens externes

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Who's Who in France
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail des relations internationales