Paul Repiton-Préneuf

Paul Repiton-Préneuf
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Biographie
Naissance
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GoncelinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
16e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Hippolyte Repiton-Préneuf
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Repiton-Préneuf (né le à Goncelin et mort le à Paris 16e[1]) est un Français libre, proche collaborateur du général Catroux puis du général Leclerc dans la 2e DB puis en Indochine.

Famille, études et début de carrière

Fils de Léon, conservateur des Eaux et Forêts et de Marie Dumolard, Paul Repiton-Préneuf épouse en Marguerite Charbonnier, née le à Tananarive. Ancien élève de l'École polytechnique (X1923) et de l'École nationale supérieure du pétrole à Strasbourg, il entre à l'Asiatic Petroleum Company à Londres en . Anticonformiste et ouvert aux différentes formes de culture[2], il parcourt ensuite le monde. Il séjourne au Texas où, parallèlement à son métier il mène une expérience communautaire auprès d'amérindiens d'Amérique du Sud et ensuite à Chicago où il est professeur de mathématiques[3]. Il séjourne aussi en Inde et en Indochine où il représente Shell de 1932 à 1935. Il en revient en effectuant un voyage en Peugeot 5 cv Saïgon - Stockholm[3]. Il devient directeur de la Shell en Syrie de 1936 à 1938[4].

Français libre pendant la Seconde Guerre mondiale

Il est mobilisé en 1939, avec le grade de lieutenant. À l’armistice, il gagne la Palestine en [5] et y devient le délégué de la France libre[6]. Bon connaisseur du contexte local, il est ensuite un proche collaborateur du général Catroux et sera l'un des négociateurs des accords de Saint-Jean-d'Acre après les combats en Syrie et au Liban contre les Français restés fidèles à Pétain. En , il est affecté à la 2e DB nouvellement créée par Leclerc qui l'affecte à son état-major comme chef du 2e bureau (bureau de renseignements) ; il s’impose comme un des personnages-clefs de cet état-major, y jouant un rôle de premier plan[7].

Il suit ensuite Leclerc en Indochine[8], et participe, avec ses qualités de diplomate, aux négociations de 1946 avec les autorités militaires du Viêt Nam. Il quitte l'armée avec le grade de lieutenant-colonel en .

Après la Guerre

De retour à la vie civile, il reprend sa carrière dans l'industrie pétrolière à Shell Indochine, puis à Shell Maroc en 1948. Après ses postes en Iran et Londres, il revient à Paris en . Il se suicide le à Paris, ses obsèques furent célébrées en l'église Saint Jean Baptiste de Neuilly, il fut inhumé à Goncelin dans la concession familiales de ses ascendants Corteys et Sachet.

Décorations & Hommages

  • Paul Repiton-Préneuf était officier de la Légion d'Honneur, titulaire de la médaille de la résistance et de la croix de guerre.
  • En 1994, l'Imprimerie nationale dans sa collection Acteur de l'Histoire publie l’intégralité de son journal retraçant sa campagne militaire.
  • Dans la crypte du prieuré Saint Charles Borrameen à Lurs, un gemmail dédié à la mémoire de Paul Repiton-Préneuf fut inauguré en . Cette reproduction en verre luminescent d'une peinture de Robert Naly, fut réalisée à Gemmaux de France par Roger Malherbe Navarin. Cet ancien corps de bâtiment, aménagée à la fin des années 1950, était utilisée par la société Shell-Berr l'accueil de séminaires. Paul Repiton-Préneuf avait pris une part active à cette réalisation.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, no 1543, vue 26/31.
  2. Les Fanfares perdues, entretien de Georges Buis avec Jean Lacouture - Seuil - 1975
  3. a et b Henri Lerner, « Avec De Gaulle, en Palestine », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 39, no 4,‎ , p. 601–624 (DOI 10.3406/rhmc.1992.1650, lire en ligne, consulté le ).
  4. « dandurain.org/dotclear/index.p… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  5. « Histoires de Français Libres - Le Bataillon d’Infanterie de Marine - Départ de Syrie », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  6. http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/archivorale/pdfs/Histoire%20orale-tome2.pdf « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  7. « Des Colonnes Leclerc a la 2eme DB », sur xresistance.org (consulté le ).
  8. « http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/04histoire/publications/rha/index1960/toutrha.php »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)

Ouvrages

  • Rédacteur du chapitre La campagne de France dans l'ouvrage La 2e DB - Général Leclerc en France - Combats et combattants distribué aux anciens de la 2e DB en 1945.
  • 2e DB : La Campagne de France, avec Georges Buis, Imprimerie nationale, réédité en 2003.
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