Patrick Trémeau

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Patrick Trémeau
Violeur en série
Image illustrative de l’article Patrick Trémeau
Information
Naissance (60 ans)
Surnom le violeur des parkings
Condamnation




Sentence 7 ans de réclusion criminelle (1987)
16 ans réclusion criminelle (1998)
20 ans de réclusion criminelle (2009)
1 an de prison ferme (2024)
Actions criminelles Viols
Victimes au moins 18
Période -
Pays Drapeau de la France France
Régions Île-de-France
Ville Paris
Arrestation


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Patrick Trémeau, né le , est un violeur en série récidiviste français ayant sévi entre 1986 et 2005, dans les 11e et 20e arrondissements de Paris. Surnommé le « violeur des parkings », il agissait principalement la nuit et attaquait des femmes dans les parkings souterrains où il les menaçait d'un couteau et les violait par la suite.

Patrick Trémeau est condamné en à 16 ans de réclusion criminelle. Libéré en , après 7 ans de détention, il récidive et est arrêté en septembre de la même année. Au même moment, une loi sur la récidive est votée et Patrick Trémeau est condamné en à 20 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 10 ans.

Libéré en juillet 2021, par le juge d'application des peines, il est ré-incarcéré en pour harcèlement moral et condamné à un an de prison, en janvier et avril 2024[2],[3].

Biographie

Jeunesse

Patrick Trémeau est issu d'une famille très pauvre. Il vit chez sa mère Janine à la cité des Hautes-Mardelles à Brunoy dans l'Essonne. Sa mère est femme de ménage la nuit et a deux autres enfants[4].

Il n'a pas connu son père et déclarera par la suite que son beau-père le frappait et abusait de lui. Il est placé dès son plus jeune âge dans différents foyers. Sa mère dit de lui que c'est « l'envoyé du diable ». Instable, souffrant de troubles nerveux et en situation d'échec scolaire, il est néanmoins jugé sympathique et dispose de réels talents manuels.

Au début des années 1980, il obtient un CAP de plomberie. Il trouve du travail sans problème et donne satisfaction à la plupart de ses employeurs.

En , Patrick Trémeau est arrêté pour s'être masturbé devant une auto-stoppeuse. Trémeau écope, le , d'une peine de 18 mois de prison dont dix avec sursis pour attentat à la pudeur[5]. Il est libéré en 1985.

Premier viol et incarcération

Le , Patrick Trémeau viole une femme à Créteil. Après avoir été reconnu lors de l'attaque, il est arrêté et placé en garde à vue. Il finit par avouer les faits, mais affirme avoir perdu tout contrôle de lui même et promet de s'amender. Au terme de sa garde à vue, il est inculpé pour viol puis placé en détention provisoire[6].

Patrick Trémeau comparaît, du 28 au , devant la cour d'assises du Val-de-Marne pour le viol commis sous la menace d'une arme[7]. Il est condamné à 7 ans de réclusion criminelle[8].

En , Patrick Trémeau sort de prison, après quatre ans de détention. Il est embauché comme magasinier dans une entreprise de quincaillerie. Son comportement vis-à-vis de ses collègues féminines n'est pas anormal. Il séduit et collectionne les conquêtes féminines. Mais ses amoureuses le quittent rapidement et il ne supporte pas les ruptures.

Tout se passe relativement bien jusqu'en où il fait plusieurs tentatives de suicide à la suite de plusieurs ruptures amoureuses, il quitte son travail.

Le « violeur des parkings »

D' à , Patrick Trémeau viole 8 femmes, et tente d'en violer 5 autres, il agit toujours de la même manière[9]. Ses victimes sont toutes des femmes, d'une vingtaine d'années à 35 ans, aux longs cheveux, la majorité sont des femmes brunes, ayant une activité professionnelle les faisant rentrer tard le soir. Il les repère, il les suit jusque dans leur immeuble et généralement attend qu'elles rentrent garer leur voiture dans le parking. Puis il les menace d'un couteau et les viole dans l'obscurité pour que ses victimes ne le reconnaissent pas. Il les agresse entre minuit et 4 h du matin, dans les parkings souterrains des 11e et 20e arrondissements de Paris. Au début de l'agression il est très menaçant. Une fois que sa victime est soumise, il change radicalement et ses paroles deviennent tendres, il embrasse sa victime, lui fait des compliments[10]. S'il va jusqu'au viol, il utilise toujours un préservatif. Il jette parfois l'emballage de préservatif sur le lieu du viol mais il n'y laisse jamais d'empreinte digitale. En , il viole une femme presque chaque semaine.

En , Trémeau viole une jeune femme dans un parking de Paris.

Le , Patrick Trémeau viole Agnès, 23 ans, dans le parking de sa résidence.

Entre janvier et le , Patrick Trémeau récidive sur quatre jeunes femmes, dont Anne Bordier, 28 ans, qui passera à la télévision après la quatrième arrestation de Trémeau.

Le , vers 18 h 45, Patrick Trémeau viole Marie-Ange Le Boulaire. Sa victime écrira par la suite un livre après sa récidive de 2005. Trémeau récidive à quatre reprises en octobre et puis en janvier et . L'enquête policière est très difficile car il n'y a pas d'indice exploitable. Les portraits robot sont imprécis. À la même période dans le secteur de l'Est parisien, un autre prédateur sévit : Guy Georges. Certains des crimes de Guy Georges ont eu lieu également dans des parkings souterrains. Pendant un temps, la police va croire qu'il s'agit d'un seul criminel. Ce n'est qu'après son arrestation que la police comprendra qu'elle avait affaire à deux criminels rôdant dans la même zone géographique.

Le , Patrick Trémeau viole une autre jeune femme, puis récidive à la mi-mars et le .

Arrestation, incarcération et détention

Patrick Trémeau est finalement arrêté le pour avoir fracturé des voitures dans un parking. Au commissariat de police, pendant son interrogatoire, un policier remarque qu'il cherche à se débarrasser d'un emballage de préservatif vide. Il est interrogé au même moment où sa dernière victime Gladys est en train de déposer plainte pour viol. Elle mentionne qu'elle a très bien vu que son violeur avait des chaussures jaunes. Ce détail interpelle le commandant Bertrand. Il a remarqué que Patrick Trémeau porte lui aussi des chaussures jaunes. Ils lui font retirer ses chaussures et les apportent dans le bureau où est Gladys, elle les reconnaît tout de suite. Les policiers réalisent un tapissage. Parmi le groupe d'hommes derrière le miroir sans tain, Gladys désigne immédiatement son violeur : Patrick Trémeau. Elle l'a identifié car elle a reconnu son regard. Par la suite, les autres victimes de Trémeau l'identifient également. Certaines n'arrivent à l'identifier qu'en entendant sa voix.

Patrick Trémeau en garde à vue avoue presque instantanément tous les viols qu'il a commis, mais nie avoir menacé ses victimes avec un couteau ou un cutter. Il est mis en examen et incarcéré à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis pour 14 viols, commis entre et .

Le procès de Patrick Trémeau s'ouvre en dans la quasi indifférence générale : en effet, aucun journaliste n'est présent pour couvrir cet événement malgré le nombre impressionnant de victimes (13). La dernière victime n'est pas avertie de la tenue du procès et n'a pas pu se constituer partie civile. À l'issue du procès, Patrick Trémeau est condamné à 16 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 8 ans[9].

Emprisonné à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis depuis , Trémeau est transféré à la Prison de Fresnes en , puis au Centre de détention de Melun en . Au cours des années qui suivent sa condamnation, Patrick Trémeau demande à plusieurs reprises sa remise en liberté, entre et , mais ne l'obtient pas.

Libération et récidive

Le , après avoir passé 10 ans en prison, Patrick Trémeau est libéré de la prison de Melun, en fin de peine. Il est en liberté conditionnelle, mais sans aucune obligation ni suivi socio-judiciaire[9].

Le , Cécile, une femme de 24 ans, est agressée et violée dans le local à poubelle de son immeuble dans le 16e arrondissement de Paris. Quinze jours plus tard, le , une autre jeune femme est agressée dans son immeuble rue de Thionville dans le 19e arrondissement (les circonstances de cette agression restent inconnues) et une troisième jeune femme est agressée le [11].

La Police Judiciaire de Paris, chargée de ces trois affaires de viols, arrive à la certitude que ces femmes ont été victimes du même violeur qui a sévi 10 ans plus tôt : Patrick Trémeau.

Arrestation, ré-incarcération et nouvelle détention

Le , deux inspecteurs se rendent au domicile de la mère de Patrick Trémeau et y trouvent ce dernier. Placé en garde à vue, Patrick Trémeau avoue en pleurant mais nie avoir violé Cécile, la première victime. Il est mis en examen pour viols, commis en état de récidive, puis placé en détention provisoire.

Le 4e procès de Patrick Trémeau s'ouvre le [8],[12],[13]. Toutes les victimes de Trémeau y sont présentes sauf deux. Il apparaît au cours du procès que Patrick Trémeau semble regretter ce qu'il a fait mais toise ses victimes. Henri Leclerc, l'avocat de Patrick Trémeau, souligne que son client est sincère quand il déclare regretter d'avoir violé toutes ces femmes ; par ailleurs, Maître Leclerc dit que Patrick Trémeau a connu une enfance difficile (les supposées violences de son beau-père à son égard, les violences également subies de la part du personnel des différents foyers d'institution).

Le , la cour condamne Patrick Trémeau à 20 ans de réclusion criminelle (comme l'avait préconisé l'avocat général Philippe Bilger croyant à la rédemption de l'accusé et à ses regrets) assortie d'une peine de sûreté de 10 ans et d'une obligation de soin pendant et après sa libération. Trémeau est potentiellement libérable à partir de , mais reste néanmoins incarcéré[14],[15],[16],[17],[18],[19].

Le , il vole une clé USB dans la cour de sa prison. Découverte dans sa cellule, celle-ci lui est immédiatement retirée. Il est mis en examen pour le recel de la clé USB.

Trémeau était censé être jugé en , mais le procès se voit reporté, à la suite d'une tentative de suicide du prévenu. Patrick Trémeau s'en sort indemne et est condamné le à 2 mois de prison supplémentaires.

Libération après 16 ans de détention

Trémeau est libéré le , après avoir purgé près de 16 ans de sa peine. Initialement accueilli à Coulommiers, les habitants manifestent pour le contraindre à s'en aller ; il demeure depuis à Saint-Denis depuis le . Jugé indésirable là aussi, il s'y fait agresser à son domicile dans la nuit du 6 au [6],[20].

Il trouve enfin refuge à Amiens et est hébergé depuis au foyer l'Ilot, sous une fausse identité. C'est là qu'il fait la connaissance d'une jeune serveuse de 26 ans, dans une enseigne de restauration du foyer. Celle-ci échange régulièrement des messages avec Trémeau, qui lui offre des cadeaux et lui envoie des SMS auxquels elle répond[21].

En , le bracelet électronique de Trémeau sonne à plusieurs reprises ; démontrant qu'il ne respecte pas les conditions de sa libération conditionnelle[22],[21],[23].

Arrestation et incarcération pour harcèlement

Le , Trémeau est de nouveau arrêté pour infraction aux conditions de sa libération. En garde à vue, il affirme simplement que son bracelet dysfonctionne. Les gendarmes perquisitionnent l'appartement de Trémeau et fouillent dans son téléphone portable. Dans celui-ci, sont retrouvé des échanges de messages avec la jeune serveuse de 26 ans, ainsi que 19 clichés pris de dos à son insu. Trémeau affirme alors entretenir une relation avec la jeune serveuse. Interrogée, la jeune femme se dit surprise de l'existence de ses clichés et dément toute relation avec Trémeau. Elle affirme, au contraire, que Trémeau n'est qu'une ancienne connaissance avec qui elle a coupé contact, lorsque celui-ci s'est rendu devant son domicile. Après cet incident, il est découvert que Trémeau continue à lui envoyer des messages, jusqu'au chantage au suicide. Trémeau est alors mis en examen pour harcèlement moral et placé en détention provisoire à la Maison d'arrêt de Beauvais[22],[21],[23].

Il comparaît le , dans le tribunal correctionnel d'Amiens. L'accusé, âgé de 60 ans, affirme n'avoir aucune mauvaise pensée envers la victime et déclare seulement avoir été amoureux amoureux. Concernant les photos retrouvées dans un dossier au nom de la jeune femme, Trémeau affirme qu'il s'agit de simples montages et dit avoir offert l'un d'eux à la victime. A la barre, il déplore que la société voit toutes ses relations comme de potentielles victimes, en raison de son passé. Le tribunal condamné Trémeau à un an de prison ferme et lui révoque 20 mois de liberté. Il fait appel de cette décision[21].

Le , Trémeau comparaît en appel pour l'affaire de harcèlement, devant le tribunal d'Amiens, et voit sa peine confirmée[3].

Le combat de ses victimes

Marie-Ange Le Boulaire, Anne Bordier et d'autres victimes de Patrick Trémeau ont dénoncé sa libération alors qu'il n'a bénéficié d'aucun contrôle socio-judiciaire, et avaient averti qu'il récidiverait[24],[25],[26],[27],[28].

Annexes

Bibliographie

Articles de presse

  • « Les victimes d'un violeur » Article de Nelly Terrier et Timothée Boutry publié le dans Le Parisien.
  • « Évaluer le degré de dangerosité des violeurs » Article de Gaël Lyonnet publié le dans L'Humanité.
  • « Affaire Trémeau, alibi répressif ? » Article de Laurent Mouloud publié le dans L'Humanité.
  • « Le débat sur la récidive relancé après deux faits-divers » Article de Nathalie Guibert publié le dans Le Monde.
  • « Justice » Article d'Emmanuelle Reju publié le dans La Croix.
  • « Patrick Trémeau raconte son parcours de violeur » Article du sur LCI.
  • « Procès Trémeau : le violeur "pensait être soigné" » Article publié le dans Le Parisien.
  • « Le terrible récit d'une victime du violeur des parkings » Article publié le dans Le Parisien.
  • « Melun. Les jours du violeur aux 18 victimes ne sont plus en danger » Article publié le dans Le Parisien.

Documentaires télévisés

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Émissions radiophoniques

  • « Patrick Trémeau, le violeur des parkings » le et dans L'Heure du crime de Jacques Pradel sur RTL.
  • « Patrick Trémeau, le récidiviste » le 8 mai 2023 dans Hondelatte raconte de Christophe Hondelatte sur Europe 1[29]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Archives de l'INA

Notes et références

  1. « Patrick Trémeau, violeur récidiviste jugé aux assises », sur 20 Minutes, (archivé sur Internet Archive).
  2. « Patrick Trémeau, qui a purgé une peine de 20 ans de prison pour 18 viols, agressé à Saint-Denis », sur BFMTV (consulté le )
  3. a et b « Amiens : Patrick Trémeau, le "violeur des parkings" condamné en appel à un an de prison pour harcèlement - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  4. « Les proches du « violeur des parkings » sous le choc » Article de Sandrine Binet et Jean-Marc Ducos publié le 26 septembre 2005 dans Le Parisien
  5. Marie-Ange Le Boulaire, Le viol, Flammarion, , p. 75
  6. a et b Laurent Valdiguié, « Patrick Trémeau, "le violeur des parkings" désormais traqué », sur www.marianne.net, (consulté le )
  7. Par Jean-Marc Ducos Le 27 septembre 2005 à 00h00, « Un criminel cynique et sans remords », sur leparisien.fr, (consulté le )
  8. a et b « Le violeur récidiviste Patrick Trémeau jugé pour trois nouveaux viols » Article publié le 2 février 2009 dans Le Parisien, également publié dans La Dépêche du Midi
  9. a b et c « Un violeur récidiviste arrêté à Paris » Article du 25 septembre 2005 sur LCI
  10. « Trémeau, le violeur aux "mots tendres" » Article d'Ondine Millot publié le 6 février 2009 dans Libération
  11. « Le terrible récit d'une victime du violeur des parkings » Article publié le 5 février 2009 dans Le Parisien
  12. « Procès Patrick Trémeau - Le "violeur des parkings" jugé pour récidive » Article publié le 2 février 2009 dans France-Soir
  13. « Comparution de Patrick Trémeau, violeur récidiviste » Article publié le 3 février 2009 dans L'Express
  14. « Le violeur récidiviste Patrick Trémeau condamné à vingt ans de prison » Article publié le 6 février 2009 dans Le Monde
  15. « Le violeur récidiviste Patrick Trémeau condamné à 20 ans de réclusion » Article publié le 6 février 2009 dans La Dépêche du Midi
  16. « Le violeur récidiviste Patrick Trémeau condamné à 20 ans de prison » Article publié le 6 février 2009 dans Le Point
  17. « Viol : Trémeau condamné à 20 ans de prison” jugé pour récidive » Article publié le 6 février 2009 dans Paris Match
  18. « Vingt ans de réclusion requis contre le violeur récidiviste Patrick Trémeau » Article publié le 6 février 2009 dans Le Point
  19. « Patrick Trémeau est condamné à 20 ans de réclusion » Article publié le 7 février 2009 dans L'Express
  20. Elsa Marnette, « Seine-Saint-Denis : le «violeur des parkings» agressé chez lui à Saint-Denis », sur Le Parisien, (consulté le ).
  21. a b c et d « Amiens : Patrick Trémeau, le "violeur des parkings", condamné à un an de prison - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  22. a et b « Affaire Patrick Trémeau : est-il condamné à être éternellement dangereux ? », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  23. a et b « Amiens : Patrick Trémeau, le "violeur des parkings", de retour devant la justice - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  24. « On se ressemblait, toutes brunes » Article de Jacqueline Coignard et Gwénaëlle Lavenant publié le 27 septembre 2005 dans Libération
  25. « Je savais qu'il recommencerait » Article publié le 27 septembre 2005 dans Le Parisien
  26. « Affaire Trémeau. Les victimes accusent les politiques » Article publié le 27 septembre 2005 dans La Dépêche du Midi
  27. « Cinq victimes du violeur multirécidiviste Patrick Trémeau témoignent » Article de Bastien Bonnefous publié le 27 septembre 2005 dans 20 minutes
  28. « Les victimes du violeur récidiviste accusent » Article de Delphine Chayet publié le 4 février 2009 dans Le Figaro
  29. « Trémeau, le récidiviste - Le récit », sur Europe 1, (consulté le )
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