Odile Eisenstein

Odile Eisenstein
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
Boulogne-BillancourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Paris-Sud (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chimiste, enseignante-chercheuse, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Délégation Languedoc Roussillon (d) (depuis le )
Délégation Languedoc Roussillon (d) ( - )
CNRS Délégation Île-de-France Sud (d) ( - )
Centre national de la recherche scientifique
Université Paris-Sud
Université d'Oslo
Université du Michigan
Université Montpellier-II
Université de MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Academia Europaea ()
Académie américaine des sciences ()
Académie américaine des arts et des sciences
Académie des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sites web
www.icgm.fr/odile-eisenstein
ctmm.icgm.fr/spip.php?rubrique76Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Pour les articles homonymes, voir Eisenstein.

Odile Eisenstein (née le à Boulogne-Billancourt) est une chimiste théoricienne française, spécialisée dans la modélisation de la structure et la réactivité des métaux de transition et des lanthanides complexes.

Elle est directrice de recherche émérite au CNRS

Biographie

Née en 1949, elle soutient en 1973 sa thèse d'État à l'université Paris-Sud sous la direction de Lionel Salem et Nguyen Trong Anh.

En 1978, elle est en stage post-doctoral chez Jack D. Dunitz à l'ETH Zurich et chez Roald Hoffmann à l'université Cornell. Elle commence sa carrière universitaire à l'université du Michigan à Ann Arbor en 1982. En 1996, elle rejoint l'université Montpellier-II[1] où elle dirige jusqu'à sa retraite en 2017 l’équipe Chimie théorique, méthodologies, modélisation (CTMM) de l’Institut Charles Gerhardt.

Elle est élue membre de l'Académie des sciences en décembre 2013, et membre de l’Académie norvégienne des sciences et des lettres en mai 2015 (elle est professeure invitée à l'université d’Oslo depuis 2012)[2]. Avec notamment le chercheur italien Michele Castella et le thésard Raphael Peltzer, elle s'est consacrée à la fin des années 2010 a expliciter la réaction de Grignard, une étude dont les résultats ont été publiés , en février 2020, dans le Journal of the American Chemical Society[2],[3].

Décorations

Distinctions

Références

  1. « CV Odile Eisenstein », sur ctmm.icgm.fr (consulté le ).
  2. a et b Nathaniel Herzberg, « Le gang des Grignard démasqué », sur Le Monde,
  3. (en) Raphael Mathias Peltzer, Jürgen Gauss, Odile Eisenstein et Michele Cascella, « The Grignard Reaction – Unraveling a Chemical Puzzle », Journal of the American Chemical Society,‎ (DOI 10.1021/jacs.9b11829, lire en ligne)
  4. « Grande chancellerie de la Légion d'honneur », Le Figaro,‎
  5. a b c et d (en) « Odile Eisenstein », sur IAQMS (consulté le ).
  6. Liste complète des récipiendaires de 1864 à aujourd'hui sur ulaval.ca
  7. Elle est la première femme élue dans cette section (« Odile Eisenstein », sur academie-sciences.fr (consulté le ).
  8. « RSC Centenary Prize 2017 Winner », sur rsc.org (consulté le ).

Liens externes

  • Sites officiels : www.icgm.fr/odile-eisenstein et ctmm.icgm.fr/spip.php?rubrique76Voir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Canal-U
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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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