Nu Hydri

ν Hydri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 50m 28,45960s[1]
Déclinaison −75° 04′ 01,0137″[1]
Constellation Hydre mâle
Magnitude apparente 4,75[2]

Localisation dans la constellation : Hydre mâle

(Voir situation dans la constellation : Hydre mâle)
Caractéristiques
Type spectral K3III[3]
Indice U-B +1,56[2]
Indice B-V +1,33[2]
Indice R-I +0,66[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +3,11 ± 0,10 km/s[4]
Mouvement propre μα = −33,506 mas/a[1]
μδ = −26,239 mas/a[1]
Parallaxe 9,457 ± 0,075 mas[1]
Distance 105,742 ± 0,839 pc (∼345 al)[5]
Magnitude absolue −0,33[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,5 ou 1,79 M☉[7],[8]
Rayon 21,23+3,23
−4,50 R☉[9]
Gravité de surface (log g) 1,52 ± 0,02[4]
Luminosité 183,8 ± 3,2 L☉[9]
Température 4 198 ± 12 K[4]
Métallicité [Fe/H] = +0,01[4]
Rotation 1,3 km/s[10] (50 j[7])
Âge 2,38 Ga[8]

Désignations

ν Hyi, HD 18293, HIP 13244, HR 872, CPD-75 204, FK5 2199, GC 3463, SAO 255929[5]

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Nu Hydri (en abrégé ν Hyi) est une étoile géante de la constellation australe de l'Hydre mâle. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,75[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 345 a.l. (∼ 106 pc) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +3 km/s[4]. Elle est répertoriée comme un membre du groupe mouvant de la Grande Ourse, qui est un groupe d'étoiles qui partagent un mouvement commun à travers l'espace[11].

Nu Hydri est une étoile géante rouge de type spectral K3III[3]. Elle est estimée être de 1,8[8] à 3,5 fois[7] plus massive que le Soleil. Dans le premier cas, elle est alors âgée de 2,4 milliards d'années[8]. La réserve en hydrogène de son cœur étant épuisée, l'étoile s'est dilatée et refroidie. Son rayon est ainsi autour de 21 fois plus grand que le rayon solaire[9]. Elle est environ 184 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 4 198 K[4].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nu Hydri » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. ↑ a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. ↑ a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. ↑ a b c d e et f (en) A. Hourihane et al., « The Gaia-ESO Survey: Homogenisation of stellar parameters and elemental abundances », Astronomy & Astrophysics, vol. 676,‎ , article no A129 (DOI 10.1051/0004-6361/202345910, Bibcode 2023A&A...676A.129H, arXiv 2304.07720, lire en ligne)
  5. ↑ a et b (en) * nu. Hyi -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. ↑ (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  7. ↑ a b et c (en) P. Gondoin, « The relation between X-ray activity and rotation in intermediate-mass G giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 444, no 2,‎ , p. 531–538 (DOI 10.1051/0004-6361:20053567 Accès libre, Bibcode 2005A&A...444..531G)
  8. ↑ a b c et d (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  9. ↑ a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  10. ↑ (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 561,‎ , article no A126 (DOI 10.1051/0004-6361/201220762, Bibcode 2014A&A...561A.126D, arXiv 1312.3474, lire en ligne)
  11. ↑ (en) N. V. Chupina, V. G. Reva et S. V. Vereshchagin, « Kinematic structure of the corona of the Ursa Major flow found using proper motions and radial velocities of single stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 451, no 3,‎ , p. 909–916 (DOI 10.1051/0004-6361:20054009 Accès libre, Bibcode 2006A&A...451..909C)

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