New Constitutional Society for Women's Suffrage

New Constitutional Society for Women's Suffrage
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La New Constitutional Society for Women's Suffrage est une organisation britannique créée en 1910 pour faire campagne pour le droit de vote des femmes au Royaume-Uni.

Histoire

Elle est créée en janvier , après les élections générales, pour faire pression sur les députés libéraux[1]. Son objectif était d'unir « les suffragistes […] qui souhaitent travailler par des voies constitutionnelles, et s'abstiennent de critiquer publiquement d'autres suffragistes que leur conscience conduit à adopter des méthodes différentes »[2]. Ainsi, tout en soutenant l'engagement électoral du WSPU, la société s'en distancie en refusant les actes militants prônés par cette dernière[3].

La NCSWS fait campagne lors de trois élections partielles en 1910 et pour les élections de décembre 1910. Elle participe à la manifestation du organisée par la WSPU et à celle qu'organise le la National Union of Women's Suffrage Societies[2].

Postérité

L'organisation cesse ses activités après 1918. Il n'existe pas d'archives, mais le journal intime de la secrétaire de l'organisation Katharine Frye[4] est partiellement publié en 2012[5].

Membres notables

Le bureau de la société à Whitechapel
  • Sarah Benett
  • Katharine Frye, organisatrice dans l'East Anglia[6], elle devient la secrétaire de cette organisation en 1914[4].
  • Helen Ogston[7]
  • Mary Phillips, ancienne membre de la WSPU, elle travaille pour l'organisation en 1916[8].
  • Ada Wright[9]
  • Alexandra Wright[10]
  • Gladys Wright[10]

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « New Constitutional Society for Women's Suffrage » (voir la liste des auteurs).
  1. Tara Morton, « Suffrage Societies Database Guide », sur suffrageresources.org.uk (consulté le )
  2. a et b « New Constitutional Society », Spartacus Educational (consulté le )
  3. Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement : A Reference Guide 1866-1928, Routledge, , p. 447
  4. a et b (en) Brooke, « Diary of Whitechapel suffragette Kate Frye discovered 100 years later », East London Advertiser (consulté le )
  5. (en) Kate Parry Frye, Campaigning for the Vote : Kate Parry Frye's Suffrage Diary, Francis Boutle Publishers, , 226 p. (ISBN 978-1-903427-75-0, lire en ligne)
  6. (en) Liddington et Crawford, « 'Women do not count, neither shall they be counted': Suffrage, Citizenship and the Battle for the 1911 Census », History Workshop Journal, vol. 71, no 1,‎ , p. 98–127 (ISSN 1363-3554, DOI 10.1093/hwj/dbq064, lire en ligne Accès libre)
  7. Crawford 1999, p. 472-473.
  8. (en) « Mary Phillips », Spartacus Educational (consulté le )
  9. Crawford 2001, p. 759.
  10. a et b Crawford 2001, p. 761.

Bibliographie

  • Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement : A Reference Guide 1866-1928, University College London Press, (lire en ligne), p. 447. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Tara Morton, « Suffrage Societies Database Guide », sur suffrageresources.org.uk (consulté le )
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