Matteo Liberatore

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Matteo Liberatore
Biographie
Naissance
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Salerne (royaume de Sicile)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Rome (royaume d'Italie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Théologien, philosopheVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

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Matteo Liberatore né le à Salerne et décédé le à Rome est un prêtre jésuite italien, philosophe et théologien thomiste, écrivain. Il compte parmi les fondateurs de la revue La Civiltà Cattolica.

Biographie

Né dans une famille italienne d'origine noble il entre au noviciat de la Compagnie de Jésus à 16 ans dans la province jésuite de Naples. En 1837 il est nommé professeur de philosophie au collège jésuite de Naples. En même temps que l'enseignement il écrit et publie[1]. Les mouvements révolutionnaires de 1848 l'obligent à fuir Naples et à se réfugier à Malte. Lorqu'il revient à Naples en 1850 il est nommé professeur de théologie. A cette même date il participe à la fondation de la revue La Civiltà Cattolica qui déménage alors à Rome. C'est d'ailleurs à Rome qu'il passera le reste de sa vie, ville depuis laquelle il publie quantité d'articles touchant tant à des sujets de société, qu'à la philosophie néothomiste, l'économie, le politique tout en entretenant d'excellentes relations avec les papes. Il est l'un des auteurs de l'encyclique léonine Rerum novarum publiée en 1891. A ce titre Matteo Liberatore est un des pères de ce qui sera appelé plus tard la "doctrine sociale catholique"[1].

Figure centrale du thomisme du XIXe siècle

Liberatore a contribué tout au long de sa vie à faire revivre la philosophie scolastique de Thomas d'Aquin. Son œuvre magistrale, Institutiones logicae et metaphysicae, plusieurs fois amendée et largement traduite constituera à bien des égards la référence théorique de ce qui deviendra l'école néothomiste[1]. Très proche du pape Pie IX et plus encore du pape Léon XIII il contribua à l'encyclique Aeterni Patris, encyclique réaffirmant le thomisme comme philosophie officielle de l'Eglise catholique. Il a également collaboré à la rédaction de l'encyclique Immortale Dei (1885) sur les rapports entre l'Eglise et l'Etat.

Œuvres

En plus de près de 900 articles en tout genre publiés entre 1850 et 1892, une quarantaine ouvrages sont à son actif[2] :

  • Institutiones Philosophicæ (1842)
  • Le Commedie Filosofiche (1863)
  • Chiesa e Stato (1871)
  • Spicilegio 1878)
  • Della Conoscenza Intellettuale: volume 1, volume 2 (1879)
  • Del Composto Umano (1880)
  • Degli Universali (1885)
  • Compendium ethicae et iuris naturae (1886)
  • Of ecclesiastical public law (1887)
  • Principles of political economy (1889)
  • Compendium logicae et metaphysicae (1891)

Notes et références

  1. a b et c Cinzia Sulas, Les Jésuites, Histoire et Dictionnaire, Paris, Bouquins éditions, (ISBN 978-2-38292-305-4), p. 816-818
  2. Augustin de Backer, Aloys de Backer, Carlos Sommervogel et Auguste Carayon (Boston College Libraries), Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, Louvain, Editions de la Bibliothèque S.J., Collège philosophique et théologique, , 1774–1803 (lire en ligne)

Liens externes

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    • Britannica
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