Lucilia sericata

Lucilie soyeuse

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Lucilia sericata
Description de l'image Fly August 2007-4.jpg.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Brachycera
Famille Calliphoridae
Genre Lucilia

Espèce

Lucilia sericata
(Meigen, 1826)

La lucilie soyeuse, Lucilia sericata, est une espèce d'insectes diptères de la famille des Calliphoridae. C'est une mouche relativement commune dans la plupart des régions du monde. La larve de cette mouche joue un rôle important pour l’élimination des cadavres. Les adultes sont pollinisateurs de fleurs qui les attirent par leur odeur de charogne, dont la papaye. Cette espèce est parfois nommée mouche verte à l'instar de nombreuses autres mouches lui ressemblant.

Description

Taille : 10 à 14 mm de longueur, soit légèrement plus grande que la mouche domestique.

Elle se signale par une coloration brillante, métallique, bleu-vert ou vert-or avec des taches noires. Les ailes sont claires, avec des nervures brun pâle. Les pattes et les antennes sont noires.

Lucilia sericata ou Lucilie soyeuse

Reproduction et cycle de vie

L'araignée est un des prédateurs de la mouche verte

Les œufs de teinte jaune ou blanche sont pondus en paquets d’une vingtaine, dans les blessures d’un animal, la viande, une carcasse, un excrément ou un tissu nécrosé.

La larve est un asticot jaune pâle ou grisâtre-blanc qui atteint 10 à 14 mm de long, capable de manger les tissus animaux nécrosés, se développe en deux à dix jours (selon la température), avant de s’enfouir dans le sol pour évoluer en une pupe d’où l’imago émergera. Par temps froid, les pupes et les adultes cessent toute activité (hibernation) en attendant des conditions plus clémentes.

Usage médical

Article détaillé : Asticothérapie.

Des larves stériles de cet insecte sont utilisées par certains hôpitaux en asticothérapie et en médecines traditionnelles, pour nettoyer les plaies et éviter les infections[1]. Elles semblent notamment capables d'éliminer le staphylocoque doré[2].

Notes et références

  1. Serge Morand, François Moutou, Céline Richomme et al. (préf. Jacques Blondel), Faune sauvage, biodiversité et santé, quels défis ?, Versailles, Quæ, coll. « Enjeux Sciences », , 190 p. (ISBN 978-2-7592-2202-5, lire en ligne), II. Quand les animaux prennent soin de leur santé, chap. 4 (« À quoi servent les parasites ? »), p. 52, accès libre.
  2. « En vidéo : des asticots pour nettoyer nos plaies ! », sur Futura (consulté le ).

Voir aussi

  • Espèce proche : Lucilia caesar, la mouche dorée, également appelée mouche verte.

Articles connexes

Liens externes

  • (en) macrophotos de Lucilia sericata
  • (en) Asticothérapie (University of California, Irvine)
  • (en) Comment la mouche verte peut aider à soigner des maladies nosocomiales

Références taxonomiques

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Lucilia sericata, sur Wikimedia Commons
  • (en) Référence BioLib : Lucilia sericata (Meigen, 1826)
  • (en) Référence Catalogue of Life : Lucilia sericata (Meigen, 1826) (consulté le )
  • (en) Référence Fauna Europaea : Lucilia sericata (Meigen, 1826) (consulté le )
  • (fr + en) Référence ITIS : Phaenicia sericata (Meigen, 1826) - synonyme
  • (en) Référence NCBI : Lucilia sericata (taxons inclus)
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Lucilia sericata
  • (fr) Référence INPN : Lucilia sericata (Meigen, 1826) (TAXREF)

Bibliographie

  • (en) Monaghan, Peter Rx:Maggots, Notes from Academe, The Chronicle of Higher Education, June 1, 2007 (Vol. LIII, No. 39), p. A48.
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