Louis Bouët
Naissance | Montfaucon-Montigné |
---|---|
Décès | (à 89 ans) Saumur |
Nationalité | française |
Activités | Homme politique, syndicaliste, enseignant |
Partis politiques |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Pour les articles homonymes, voir Bouet.
Louis Jean Joseph Bouët, né le à Montfaucon-sur-Moine (Maine-et-Loire), et, mort le à Saumur[1], est un militant syndicaliste révolutionnaire de la Fédération nationale des instituteurs[2] et une personnalité du Parti communiste français.
Il est élu en 1921 au Comité directeur du Parti communiste français (PCF). En 1922, il démissionne de ce Comité directeur, et refuse de siéger au bureau confédéral de la CGT où il avait été élu.
Biographie
Cet article contient une ou plusieurs listes ().
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items.
D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
- 1897 : il est reçu à l'Ecole normale d'Angers.
- 1905 : son épouse, Gabrielle Dechezelles, et lui signent le Manifeste des instituteurs syndicalistes.
- 1906 : L. Bouët adhère au Parti socialiste SFIO.
- 1912 : son épouse et lui rédigent le Manifeste des instituteurs syndiqués .
- 1913 : l'existence du syndicat est menacé, ils font front et contribuent à la survie du mouvement.
- 1915-1916 : aux congrès de la Fédération socialiste du Maine-et-Loire, tenus à Paris, L. Bouët mène l'action anti "union sacrée". Il rencontre Léon Trotsky.
- 1919 : au congrès syndical de Tours, il devient secrétaire fédéral et pose les fondements d'une Internationale de l'enseignement.
- 1920 : délégué au congrès de Tours, où il représente le Maine-et-Loire, il a signé, pour le Comité de la III e Internationale, la motion qui se prononce pour l'adhésion à celle-ci. Il intervient durant le congrès pour indiquer qu'entre parti et syndicat il ne doit exister aucune subordination. Durant cette année, il est révoqué de l'enseignement.
- 1921 : il commence à s'occuper de l'Ecole émancipée. Au congrès de Marseille du PC, il est désigné au Comité directeur.
- 1922 : il se prononce contre le Front unique et démissionne du Comité directeur. Dans le Bulletin communiste, il déclare ne pas pouvoir assister aux séances. En juin, lors du congrès de Saint-Etienne de la CGTU, il est élu au Bureau confédéral mais refuse d'y siéger.
- 1924 : le bureau politique du PC lui offre le secrétariat général de L'Humanité mais il refuse cette proposition.
- 1925 : sa révocation de l'enseignement est levée.
- 1927 : il quitte le PC.
- 1930 : il adhère au Cercle communiste démocratique.
- 1940 : il est arrêté et interné en Dordogne.
Sources
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Éditions de l'Atelier, 1997.
- Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social : notice biographique.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Louis Bouët » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- Pays-Bas
- WorldCat
- Ressource relative à la vie publique :
- « Maitron »
- Portail du communisme
- Portail de la politique française
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire