Junia Silana

Cet article est une ébauche concernant une personnalité de la Rome antique.

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Junia Silana
Biographie
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
TarenteVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Haut Empire romainVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Marcus Junius SilanusVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Junia ClaudillaVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Caius SiliusVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
JuniiVoir et modifier les données sur Wikidata

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Junia Silana est la fille de Marcus Julius Silanus qui fut consul suffect en 15 ap. J.-C. Elle est la sœur de Junia Claudilla, première femme de Caligula.

Après l'avènement de Claude, elle est mariée à Caius Silius, réputé comme elle pour sa beauté. La beauté de C. Silius déclenche une vive passion chez Messaline, femme de l'empereur ; elle le séduit et l'incite à répudier sa femme. Elle s'affiche avec lui sans se cacher[1]. La conduite des deux amants les pousse finalement à leur perte.

Junia Silana était célèbre dans sa jeunesse par sa beauté et Tacite parle de la licence de ses mœurs[2]. L'âge lui enleva sa beauté, sans lui donner plus de retenue. Après avoir été la belle-sœur et l'amie d'Agrippine la jeune, mère de Néron, elle en devint l'ennemie ; Agrippine la traitait d’impudica et rergens annix (« femme dissolue et vieillissante »). Elle était à la recherche d'amants et de maris. Iturius et Calvisius, après avoir dilapidé toute leur fortune, se prostituèrent pour dernière ressource à la vieillesse de Silana[3], qui chercha en même temps à se faire épouser par Titus Sextius Africanus, jeune homme appartenant à la haute aristocratie de Rome, mais Agrippine n'eut pas de difficulté à le dégoûter de cette « vieille débauchée[4] ». Silana, pour s'en venger, accusa faussement Agrippine d'attenter à la vie de Néron, mais la calomnie étant reconnue, elle fut exilée et mourut à Tarente en 59[5].

Notes et références

  1. Tacite, Annales [lire en ligne], XI, 12.
  2. Tacite, Annales [lire en ligne], XIII, 19.
  3. Ibid., 2l.
  4. Ibid., 19.
  5. Ibid., 22.

Sources anciennes

  • Tacite, Annales [lire en ligne], XI, 12 ; XIII, 19-21.
  • Suétone, Caligula, 12.

Bibliographie

  • (en) J.P.V.D. Balsdon, Roman Women, New York, John Day, 1963, p. 120-121.
  • (en) Richard A. Bauman, Women and Politics in Ancient Rome, London, Routledge, 1994, p. 196-198.
  • (en) Marjorie Lightman et Benjamin Lightman, A to Z of Ancient Greek and Roman Women, Infobase Publishing, 2008, p. 177-178 : « Julia Silana » (en ligne).

Lien externe

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