Joseph Bouliez

Joseph Bouliez
Image retouchée par Johan SMT et une intelligence artificielle à partir du médaillon apposé sur la tombe de Joseph Bouliez.
Fonctions
Adjoint au maire de Somain
à partir de
Conseiller d'arrondissement
Canton de Marchiennes
-
Albert Delevallée (d)
Biographie
Naissance
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AbsconVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
Fort du Vert-Galant (Wambrechies)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
SomainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Prononciation
Vue de la sépulture.

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Joseph Bouliez Écouter, né le à Abscon et fusillé comme otage le au fort du Vert-Galant à Wambrechies, est un homme politique français, membre du Parti communiste français. Il est homologué résistant.

Biographie

Joseph Bouliez naît le à Abscon, dans le Nord, en France. Il est le fils de Gustave Bouliez, vingt-cinq ans, mineur, et de Marie Hallard, vingt-et-un ans, ménagère[1]. Il épouse Marguerite Houdart à Somain le . Le couple n'a pas d'enfant[1].

Il devient conseiller d'arrondissement pour le canton de Marchiennes en 1931, puis adjoint au maire de Somain[2], Victor Brachelet, en 1935. Le décret Daladier entraîne la révocation de ses mandats en 1939[1], dont celui de président du syndicat des mineurs[2]. Il est mobilisé cette année-là et fait prisonnier en 1940.

Il rédige avec Martha Desrumaux, Henri Fiévez et quelques autres[2], des cahiers de revendications avant la grève des mineurs de mai-juin 1941[3],[4].

Il est fusillé[3],[5] comme otage le [6],[7] au fort du Vert-Galant à Wambrechies[8], en représailles à l'assassinat d'une téléphoniste allemande à Lille[1]. Il déclare que son espoir est que « sa mort servira à encourager les jeunes à les remplacer dans le combat victorieux[9] ».

Son nom apparaît sur le monument aux morts de Somain situé dans le cimetière communal, il y est d'ailleurs inhumé, carré no 9, tombe no 29. À Somain, la rue du Tordoir et le chemin de Somain à Abscon deviennent la rue Joseph-Bouliez. À Rieulay, la rue de la Place prolongée et la rue de Bruille de Marchiennes-Campagne, absorbé par Rieulay, deviennent la rue Joseph-Bouliez. Une rue à Pecquencourt porte également son nom, ainsi qu'une place à Abscon.

  • Son acte de naissance.
    Son acte de naissance.
  • La rue Joseph-Bouliez à Somain.
    La rue Joseph-Bouliez à Somain.
  • La rue Joseph-Bouliez à Rieulay.
    La rue Joseph-Bouliez à Rieulay.
  • Médaillon apposé sur la tombe de Joseph Bouliez.
    Médaillon apposé sur la tombe de Joseph Bouliez.
  • Joseph Bouliez est mentionné parmi les fusillés sur le monument aux morts.
    Joseph Bouliez est mentionné parmi les fusillés sur le monument aux morts.

Notes et références

  1. a b c et d Yves Le Maner, Delphine Leneveu, « Notice BOULIEZ Joseph », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c Fossier 1977, p. 105.
  3. a et b Fossier 1977, p. 77.
  4. Fossier 1977, p. 78.
  5. Fossier 1977, p. 459.
  6. Gobert 2005, p. 38.
  7. Fossier 1977, p. 303.
  8. Fossier 1977, p. 83.
  9. Fossier 1977, p. 468.

Annexes

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  • Joseph Bouliez, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »

Bibliographie

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