Joanna Fabisiak

Joanna Fabisiak
Fonction
Députée de la Diète de Pologne
Neuvième législature de la Diète polonaise de la Troisième République (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Faculté des lettres polonaises de l'université de Varsovie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Femme politique, polonisante, femme politique localeVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Tomasz Machała (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Plate-forme civiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Ordre du SourireVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Joanna Fabisiak
Signature

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Joanna Fabisiak est une femme politique polonaise, enseignante de polonais et activiste au sein des collectivités locales née le à Varsovie. Elle est la députée des 3e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e législatures de la Diète.

Biographie

Enfance et études

Ses parents sont Józef Fabisiak et Helena[1].

En 1976, elle est diplômée de la faculté d'études polonaises de l'université de Varsovie, avec une spécialisation en linguistique. En 1986, elle suit des études de troisième cycle en langue et culture polonaises pour les étrangers à l'université de Varsovie et, en 1991, des études de troisième cycle en administration locale et développement local. De 1976 à 1978, elle est assistante à l'université Jagellon.

Carrière

De 1978 à 2006, elle travaille à l'université de Varsovie au Centre de langue et de culture polonaises pour les étrangers Polonicum[2]. Elle y est d'abord assistante, puis chargée de cours. Entre 2002 et 2005, elle est directrice adjointe du Polonicum.

De 1981 à 1984, elle est membre du premier conseil social du primat (pl).

En 1998, elle créé la fondation Świat na Tak[3],[4]. Dans le cadre de cette fondation, elle lance le concours national pour adolescents Ośmiu Wspaniałych (en français : « Les Huit Magnifiques »), soutenant l'idée d'aider par le biais du travail bénévole[5]. Elle fonde également dans le cadre de la fondation l'Agence d'information pour la jeunesse afin d'aider les jeunes à choisir une école, à trouver un emploi et un appartement[6].

De 1990 à 2005, elle est conseillère municipale de Varsovie, notamment vice-présidente du conseil municipal de Varsovie[7].

En 1993, elle se présente sans succès au Sejm sur la liste du Bezpartyjny Blok Wspierania Reform (pl)[8].

De 1997 à 2001, elle est membre du Sejm pour le troisième mandat au nom de l'Alliance électorale Solidarité (sur recommandation de l'association Nowa Polska (pl))[9]. Elle préside la sous-commission permanente de la jeunesse. Elle soutient les efforts visant à transformer l'Académie de théologie catholique en l'Université du Cardinal Stefan Wyszyński (pl) de Varsovie.

Elle rejoint le mouvement social. En 2001, elle se présente sans succès à la réélection sur la liste de l'Alliance électorale Solidarité[10].

En 2005, elle est élue au Sejm pour le cinquième mandat au nom de la Plate-forme civique dans la circonscription de Varsovie[11]. Elle siège à la commission de l'éducation, des sciences et de la jeunesse (pl) et à la commission de liaison avec les Polonais de l'étranger (pl). Elle est vice-présidente de la sous-commission permanente de la jeunesse et préside le groupe parlementaire polono-philippin[12].

Depuis 2006, elle est membre du conseil de programmation de TVP Polonia[13],[14].

Lors des élections parlementaires de 2007, elle remporte un siège parlementaire pour la troisième fois, avec 7552 voix[15].

Lors des élections de 2011, elle se présentée avec succès à la réélection, obtenant 6739 voix[16].

En 2015, elle est réélue au Sejm avec 3512 voix[17]. Au cours du huitième mandat du Sejm, elle devient membre de la commission de l'éducation, des sciences et de la jeunesse et de la commission de liaison avec les Polonais de l'étranger[18].

Le 11 janvier 2018, elle est exclue de la Plate-forme civique pour avoir enfreint la discipline du parti lors de votes sur des projets d'avortement (elle reste toutefois membre du club parlementaire du parti)[19].

Avant les élections parlementaires de 2019, elle redevient membre de la Plate-forme civique. Lors de cette élection, elle remporte la réélection parlementaire, obtenant 5347 voix[20]. En 2023, elle démissionne de la Plate-forme civique ; lors des élections de la même année, elle ne conserve pas son siège de députée, se présentant comme candidate de la Troisième voie[21].

Vie privée

Elle est mariée ; elle a trois enfants[22], dont le journaliste Tomasz Machała (pl)[23].

Récompenses et distinctions

En 2010, elle reçoit l'Ordre du Sourire[24].

Références

  • (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Joanna Fabisiak » (voir la liste des auteurs).
  1. (pl) « Dane osoby z wykazu osób publicznych » [archive du ] Accès libre, sur katalog.bip.ipn.gov.pl (consulté le )
  2. (pl) « mgr Joanna Fabisiak », sur nauka-polska.pl (consulté le )
  3. (pl) Jan Fusiecki et Dominika Olszewska, « Ratusz wyjątkowo chętnie wspiera fundację posłanki PO » [html], sur warszawa.wyborcza.pl, (consulté le )
  4. (pl) « Joanna Fabisiak - kadencja 2019-2023: poseł w: okręg nr 19 (Warszawa) » [html], sur wnp.pl (consulté le )
  5. (pl) « Joanna Fabisiak nie ma żalu za wyrzucenie z PO », sur jedynka.polskieradio.pl, (consulté le )
  6. (pl) Agnieszka Granatowska, « Poseł Joanna Fabisiak jest pod wrażeniem zdolności polonijnej młodzieży. Język polski może się opłacać » [html], sur se.pl, (consulté le )
  7. (pl) « Joanna Fabisiak. Kulisy wykluczenia z PO », sur jedynka.polskieradio.pl, (consulté le )
  8. (pl) « Obwieszczenie Państwowej Komisji Wyborczej » Accès libre [PDF], sur eli.gov.pl, (consulté le )
  9. (pl) Beata Czuma, « Kim jest Joanna Fabisiak? Sylwetka kontrowersyjnej posłanki PO », sur fakt.pl, (consulté le )
  10. (pl) « Wybory Parlamentarne 2001 : FABISIAK Joanna » Accès libre [html], sur wybory2001.pkw.gov.pl (consulté le )
  11. (pl) « Wybory 2005 : FABISIAK Joanna » Accès libre [html], sur wybory2005.pkw.gov.pl (consulté le )
  12. (pl) Małgorzata Błaszczuk, « „Być Polakiem” », sur dziennikzwiazkowy.com, (consulté le )
  13. (pl) Piotr Dziubak, « Rusza Stopklatka TV. Czy kanał odniesie sukces komercyjny? » [html], sur forsal.pl, (consulté le )
  14. (pl) « MSZ zwrócił się o wyjaśnienia do TVP w sprawie TVP Polonia », sur finanse.wp.pl, (consulté le )
  15. (pl) « Wybory 2007 » Accès libre [html], sur wybory2007.pkw.gov.pl (consulté le )
  16. (pl) « Wybory 2011 » Accès libre [html], sur wybory2011.pkw.gov.pl (consulté le )
  17. (pl) « Wybory do Sejmu i Senatu Rzeczypospolitej Polskiej 2015 » Accès libre [html], sur parlament2015.pkw.gov.pl (consulté le )
  18. (pl) « Joanna Fabisiak » Accès libre, sur sejm.gov.pl (consulté le )
  19. (pl) « Troje posłów PO wyrzuconych z partii. Schetyna: jest mi przykro » [archive du ] [html], sur tvn24.pl, (consulté le )
  20. (pl) « Wybory do Sejmu i Senatu Rzeczypospolitej Polskiej 2019 r. », sur sejmsenat2019.pkw.gov.pl (consulté le )
  21. (pl) « Wybory do Sejmu i Senatu Rzeczypospolitej Polskiej w 2023 r. » Accès libre, sur sejmsenat2023.pkw.gov.pl (consulté le )
  22. (pl) Sejm Rzeczypospolitej Polskiej. V kadencja. Przewodnik, Warszawa, Wydawnictwo Sejmowe, , p. 45
  23. (pl) Tomasz Machała, « Tomasz Machała: Mama oddała głos za tym, w co wierzy », sur opinie.wp.pl, (consulté le )
  24. (pl) « Dziesięć osób uhonorowanych Orderem Uśmiechu » [html], sur money.pl, (consulté le )

Liens externes

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