Hippolyte-Étienne Etiennez

Hippolyte-Étienne Etiennez
Fonction
Maire de Nantes
-
Alfred Riom
Biographie
Naissance
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
RouansVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Georges-Clemenceau
Faculté de droit de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Hippolyte-Jean Etiennez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Maurice ÉtiennezVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Hippolyte Étienne Étiennez, né le à Nantes et mort à Rouans en 1908, est un homme politique français, maire républicain de Nantes de 1896 à 1899.

Biographie

Né de père inconnu, il est adopté par Hippolyte-Jean Etiennez (1813-1871), archiviste de la Ville de 1848 à 1870 et auteur de romans et de pièces de théâtre[1] (fils de Maurice Étiennez).

Avoué de profession, il est conseiller municipal de Nantes à partir de 1862[2]. Opposant à l'Empire, il fonde le Comité républicain de Nantes (). Il reste au conseil municipal jusqu'en 1881[2].

Il y est de nouveau élu en 1892 et devient adjoint dans la municipalité d'Alfred Riom ; il s'occupe des Beaux-Arts[3]. En , il est témoin pour la déclaration de naissance de Suzanne Malherbe, fille du médecin Albert Malherbe, lui aussi adjoint[4].

Réélu en 1896 (élections des 3 et ) alors qu'Alfred Riom a été battu, il est élu maire le par 18 voix contre 16 à Léon Jamin, 1 à Ernest Guibourd et 1 blanc[5]. Parmi ses adjoints, on peut noter le nom de Paul-Emile Sarradin ; parmi les conseillers municipaux, ceux de Charles Brunellière et de Francis Portais, socialistes.

Son mandat est marqué par la visite du président de la République Félix Faure le  ; il décore le maire de la croix de la Légion d'honneur.

C'est aussi durant son mandat que Nantes connaît le paroxysme de l'affaire Dreyfus, après la publication du J'accuse de Zola. En , une manifestation antidreyfusarde parcourt le centre-ville et plusieurs magasins subissent des dégâts en raison de la qualité supposée de juif de leurs propriétaires ou gérants.

Hippolyte-Etienne Etiennez démissionne pour raisons de santé le [6]. Il meurt à Rouans le [7].

Voir aussi

Bibliographie

  • René Blanchard, Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Supplément 2, Imprimerie Salières, 1901, pages 13-19.
  • Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters (dir.), Le Lycée Clemenceau. 200 ans d'histoire, Nantes, éditions Coiffard, , 491 p. (ISBN 9782910366858).
  • Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-363-12000-7)

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire biographique du lycée Clemenceau
  • Étienne Étiennez (1832 – 1908)

Notes et références

  1. Cf. Guiffan, page 398.
  2. a et b Livre doré, page 14.
  3. Guiffan, page 398.
  4. Acte de naissance de Suzanne Malherbe. Cf. page.
  5. Livre doré, page 15.
  6. Livre doré, page 19.
  7. Le Nail 2010, p. 151.
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