Henry Golden Dearth

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Henry Golden Dearth
Portrait d'Henry Golden Dearth, sans date, Mattatuck Museum (en)
Naissance

Bristol, Rhode Island, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès
(à 53 ans)
New York, État de New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Nom de naissance
Henry Golden Dearth
Nationalité
Américaine
Activité
Peintre
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
Mouvement
Portrait
Nature morte
Peinture de paysage

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Henry Golden Dearth, né le à Bristol dans l'état du Rhode Island et mort le à New York dans l'état de New York aux États-Unis, est un peintre américain. Peintre paysagiste tonaliste associé à l'American Barbizon School au début de sa carrière, partagé entre la côte est des États-Unis et le Nord-Ouest de la France, il évolue dans les années 1910 vers l'art figuratif et ajoute à sa gamme des portraits, des natures mortes et des scènes de genre.

Biographie

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Henry Golden Dearth naît à Bristol dans l'état du Rhode Island en 1864. Cadet d'une famille de cinq enfants, il est le fils de John Willis Dearth, un chasseur de baleines et officier d'artillerie durant la Guerre de Sécession, et de Ruth Marshall. À l'âge de quinze ans, il déménage avec sa famille à Waterbury, dans l'état du Connecticut, où il commence sa formation artistique auprès du peintre portraitiste Horace Johnson. Il part ensuite pour l'Europe et la France en 1883, étudiant auprès des peintres Ernest Hébert et Aimé Morot à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

En 1887, il rentre aux États-Unis et installe son studio à New York. Il expose pour la première fois à l'académie américaine des beaux-arts en 1888 et devient membre de la Society of American Artists (en) l'année suivante. En 1893, il reçoit le prix Webb de l'académie américaine des beaux-arts. En 1896, il épouse Cornelia Van Rensselaer Vail, la sœur cadette de la botaniste Anna Murray Vail. Durant cette période, il vit entre la ville de New York et la France, où il possède une maison et un atelier dans la petite ville de Montreuil dans le département du Pas-de-Calais, qu'il utilise pour illustrer les paysages côtiers et terrestres de la région. Il est alors considéré comme un peintre tonaliste, faisant partie de l'American Barbizon School. Il remporte une médaille de bronze lors de l'exposition universelle de 1900 de Paris et une médaille d'argent lors de l'exposition Pan-américaine de Buffalo l'année suivante. Il est élu à l'académie américaine des beaux-arts en 1906.

Au cours des années 1910, il évolue vers l'art figuratif et ajoute à sa gamme des portraits, des natures mortes et des scènes de genre dans un style qui rappelle celui du peintre Adolphe Monticelli. Il trouve en la représentation des flancs rocheux des côtes de la Bretagne un nouveau sujet, exploitant en de nombreuses reprises cette thématique. Ce changement est notamment marqué par sa demande faite en 1915 au Metropolitan Museum of Art de remplacer son tableau représentant le port de Boulogne-sur-Mer par un portrait plus récent intitulée Cornelia. Pour mettre en scène ces natures mortes, il puisse notamment dans sa collection d'objets provenant de l'époque de l'art gothique, de la Renaissance ou de l'art d'Asie orientale afin d'illustrer ces tableaux.

Il meurt à New York en 1918.

Ces œuvres sont notamment visibles ou conservées au Smithsonian American Art Museum, à la National Gallery of Art et au Dumbarton Oaks de Washington, au Brooklyn Museum, à la Century Association (en) et à l'académie américaine des beaux-arts de New York, au musée d'Art de Saint-Louis, au Detroit Institute of Arts de Détroit, à la Memorial Art Gallery de Rochester, au Washington County Museum of Fine Arts d'Hagerstown, à la Telfair Academy (en) de Savannah, au Mattatuck Museum (en) de Waterbury, au Bennington Museum (en) de Bennington, au Tweed Museum of Art (en) de Duluth, à l'Akron Art Museum d'Akron, au Cleveland Museum of Art de Cleveland, au Reading Public Museum (en) de West Reading, au Carnegie Museum of Art de Pittsburgh, au Fogg Art Museum de Cambridge, au Museum of Fine Arts de St. Petersburg, à l'Art Institute of Chicago, à l'Evansville Museum of Arts, History and Science (en) d'Evansville, au Spencer Museum of Art de Lawrence, à la Addison Gallery of American Art (en) d'Andover et au musée d'Art d'Indianapolis.

Œuvres

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Golden Dearth » (voir la liste des auteurs).

Annexes

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  • Henry Golden Dearth, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • (en) Linda Jones Docherty, Diane Pietrucha Fischer, Robert W. Rydell, Gail Stavisky et Gabriel P. Weisberg, Paris 1900: the American school at the Universal Exposition, Rutgers University Press, New Brunswick, 1999.
  • (en) David B. Dearinger, Paintings & Sculpture at the National Academy of Design, Vol. 1: 1826-1925, Volume 1, Hudson Hills Press Inc, New York, 2004.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • LCCN
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Art Institute of Chicago
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
    • National Gallery of Art
    • RKDartists
    • Smithsonian American Art Museum
    • Union List of Artist Names
  • (en) Pan-American Exposition : Art awards at Buffalo
  • (en) Henry Golden Dearth Memorial Exhibition
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