Heinrich Klang

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Heinrich Klang
Fonctions
Member of the Constitutional Court of Austria
Juge à la Cour suprême
Biographie
Naissance
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ancien cimetière juif de Vienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Juriste, professeur d'université, jugeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
James Klang (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Conflit
Lieu de détention
Distinction
Vue de la sépulture.

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Heinrich Klang, né le à Vienne et mort le dans la même ville, est un éminent juriste autrichien.

Biographie

Fils de James Klang, directeur de compagnie d'assurance, et de Karoline née Rooz, Heinrich Klang fait des études de droit à l'université de Vienne qu'il achève en 1897[1]. Il s'oriente vers la profession de juge et reçoit son habilitation en 1901[2]. Durant la Première Guerre mondiale, il est officier, puis juge militaire[1]. Après la guerre, tout en poursuivant une carrière de juge, il contribue, à partir de 1924, au périodique juridique Juristische Blätter (de), dont il devient en 1928 le rédacteur en chef[1],[3]. Il participe avec Franz Klein à la création d'un parti bourgeois-démocratique qui, après quelques échec électoraux, est mis en sommeil au début des années trente[1],[4],[5]. Parallèlement, il enseigne le droit civil et dirige la rédaction d'un ouvrage de référence sur ce dernier, le Kommentar zum Allgemeinen Bürgerlichen Gesetzbuch, dont la publication commence en 1935[6]. Après l'Anschluss, il est mis à la retraite « de sa propre volonté » et doit renoncer à toutes ses activités professionnelles[1]. Ses tentatives de s'enfuir aux États-Unis, en Chine, à Cuba, voire en Hongrie échouent[1],[5]. En , il est déporté au camp de concentration de Theresienstadt[1],[7]. Il exerce une activité de juge au tribunal juif du ghetto, faisant preuve d'humanité et de compassion[1],[5]. Après la guerre, il est nommé en aoüt 1945 professeur honoraire à la faculté de droit de Vienne[5]. Il devient en un des trois juges de la cour suprême et s'occupe en particulier des questions de restitution[1],[5]. Il prend sa retraite en 1949[1].

Références

  1. a b c d e f g h i et j (de) Martin Niklas et Günter Gößler, « Ein konstruktiver Staatsdiener », Wiener Zeitung,‎ (lire en ligne)
  2. (de) Kurt Heller, Der Verfassungsgerichtshof : Die Entwicklung der Verfassungsgerichtsbarkeit in Österreich von den Anfängen bis zur Gegenwart, Verlag Österreich, (lire en ligne), p. 2007
  3. (de) Nikolaus Grass, « Heinrich Klang zum Gedächtnis », JuristenZeitung, nos 23-24,‎ (JSTOR 20803694)
  4. (de) Wilhelm Brauneder, Leseverein und Rechtskultur : der Juridisch-politische Leseverein zu Wien 1840 bis 1990, Manz, , p. 319
  5. a b c d et e (de) Fritz Schwind, « Klang, Heinrich », dans Deutsche Biographie, t. 11, Duncker & Humblot, (lire en ligne), p. 705
  6. (de) Österreichische Nationalbibliothek, Handbuch österreichischer Autorinnen und Autoren jüdischer Herkunft : 18. bis 20. Jahrhundert, Walter de Gruyter, (lire en ligne), p. 680
  7. (de) Axel Feuß, Das Theresienstadt-Konvolut, Verlag Dölling und Galitz, , p. 42
  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Heinrich Klang » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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