Geneviève Liaume

Geneviève Liaume
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 101 ans)
Saint-Benoît-la-ForêtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Geneviève Louise Françoise LouazelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
VendeuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Geneviève Liaume, née Geneviève Louazel, le à Rennes et décédée le à Saint-Benoît-la-Forêt en Indre-et-Loire[1], est une résistante et juste française.

Biographie

Geneviève Liaume habite avec sa famille près du camp de La Lande, dans lesquels étaient notamment enfermées des familles juives depuis fin 1940[2],[3]. Elle travaille dans un café de Sorigny[4], tandis que son mari, Roger, travaille dans une usine d'armement. Elle sympathise avec la famille Kanter[5], des Juifs originaires de Pologne. Le père, Jacques, et Henri, le fils aîné, doivent résider au camp, tandis que la mère, Cylla, et les trois autres enfants, demeurent au lieu-dit « La Horaie ».

L'engagement

En décembre 1940, le père et le fils Kanter, s’évadent du camp. Le fils réussit à franchir la ligne de démarcation. Geneviève et son mari hébergent le reste de la famille pendant six semaines, afin qu'ils rejoignent le fils ainé parvenu en zone libre.

À la suite de cette première opération, Geneviève Liaume et sa famille aident à franchir la ligne de démarcation à plus d'une centaine de personnes, notamment des prisonniers du camp de la Lande. Ils les hébergent, les nourrissent, avec l'aide de la boulangère[4]. Parallèlement, son fils effectue des missions de sabotage pour la résistance. Elle est arrêtée lors du passage de la ligne, mais pas emprisonnée.

Postérité

La famille Liaume restera très discrète sur ces actes de bravoures. Ce n'est qu'en 1987 que Jean-Claude Liaume, leur fils, retrouve par hasard à Paris Henri Kanter et que les deux famille conservent des liens depuis[4].

Distinctions et hommages

Bibliographie

Notes et références

  1. Archives de Rennes, année 1916, acte de naissance no 107, avec mentions marginales de mariage et de décès
  2. Rédaction, « Geneviève Liaume, une femme juste », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  3. « Revue Annuelle 2018 », sur calameo.com (consulté le )
  4. a b et c Sylvie Pouliquen, Femmes de l'ombre en Touraine, Monts, PBCO éditions, , 176 p. (ISBN 978-2-35042-050-9), p. 40 à 42
  5. « Geneviève-Liaume », sur www.ajpn.org (consulté le )
  6. « Dosssiers », sur Comité Français pour Yad Vashem (consulté le )
  7. « Place des Justes parmi les Nation à Monts », sur Comité Français pour Yad Vashem (consulté le )

Liens externes

  • icône décorative Portail de Tours
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail des récompenses et distinctions
  • icône décorative Portail de l'Indre-et-Loire et de la Touraine
  • icône décorative Portail de la Shoah