Eugène Demangeat

Projet de Eugène Demangeat pour la place Saint-Pierre de Nantes

Biographie
Naissance	3 mars 1818 Nantes
Décès	29 décembre 1889 (à 71 ans) 9^e arrondissement de Paris
Nationalité	France
Formation	École nationale supérieure des beaux-arts
Activité	Architecte
Parentèle	Charles Demangeat Aristide Demangeat (d)

Autres informations
Membre de	Société centrale des architectes français (d) Fondation Taylor
Maîtres	Jean-Jacques-Marie Huvé, Jean-Nicolas Huyot, Hippolyte Le Bas
Distinction	Troisième prix de Rome (1844)

Œuvres principales
Château de Cressé, hôtel de la Marine, place Saint-Pierre

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Eugène Demangeat est un architecte français, né à Nantes le 3 mars 1818^[1] et décédé à Paris le 29 décembre 1889.

Biographie

D'une famille de maîtres de forges, Eugène Demangeat est le fils de Jean Louis Demangeat^[1], directeur de la Fonderie d'Indret (1781-1841), et de Magdelaine Anne Robert^[1]. Il est de la famille du juriste Charles Demangeat.

Entré à l'École nationale supérieure des beaux-arts, il est élève au sein des ateliers de Jean-Jacques-Marie Huvé, Jean-Nicolas Huyot et de Louis-Hippolyte Lebas. Il obtient le 3^e grand prix ou une mention honorable en 1844. Il est candidat en architecture au grand prix de Rome de 1847.

Principaux ouvrages

Les chais, le bureau et l'atelier de mise en bouteilles de la distillerie Martell, à Cognac, en 1850^[2]
Façade de l'Hotel de la maison Goupil et Cie, 9 Rue Chaptal à Paris, en 1860^[3]
Façades de la place Saint-Pierre, à Nantes, en 1868-1872
Château de Cressé, Bourg-Charente, en 1875

Notes et références

↑ ^{a b et c} « Acte d'état civil d'Eugène Demangeat, 4 avril 1818, commune de Nantes, 5ème et 6ème Cantons, cote 1E441, vue 13/102, page de droite au milieu », sur archinoe.fr/am44 (Archives départementales de Loire-Atlantique (consulté le 6 mars 2021)
↑ « Maison Martell », notice n^o PA00135582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ Hélène Lafont-Couturier, « La maison Goupil ou la notion d'oeuvre originale remise en question », Revue de l'Art, vol. 112, n^o 1,‎ 1996, p. 59–69 (DOI 10.3406/rvart.1996.348269, lire en ligne, consulté le 19 décembre 2021)