Etelvino Perez
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Etelvino Pérez | |
Naissance | Minas de Riotinto, Espagne |
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Décès | (à 25 ans) |
Allégeance | France libre |
Grade | sergent-chef |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Narvik (Norvège)Fort Moncullo (Érythrée)Bir-Hakeim (Libye)Monte Leucio (Italie) |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationMédaille militaireCroix de guerre 1939-1945 |
Liste des Compagnons de la Libération | |
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Etelvino Pérez, né le à Minas de Riotinto en Espagne, mort le , est un sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.
Biographie
Originaire d'Andalousie, Etelvino Pérez s'engage dans les troupes républicaines lors du putsch du général Francisco Franco le 18 juillet 1936. Arrivé à Toulouse en 1939, il s'engage dès le début de la guerre au sein de la Légion étrangère. Il combat en France avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), puis à Narvik en avril et juin 1940, et y reçoit une citation pour son courage, son action de relève et la prise d'un ennemi[1].
Au sein de la 13e DBLE revenue en Angleterre, il choisit d'être de ceux qui répondent à l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il s'engage le 29 juin dans les Forces françaises libres[1].
Caporal, il sert successivement devant Dakar en septembre, au Gabon en , en Érythrée où il monte le 8 avril 1941 en tête à l'assaut du Fort Moncullo. Il est alors promu sergent[1].
Sous-officier, Pérez combat en mai-juin 1941 en Syrie puis participe à la campagne de Libye. À la bataille de Bir Hakeim, il est chef de groupe et réussit à capturer plusieurs équipages de chars ennemis le . Lors de la sortie de Bir-Hakeim le 11 juin 1942, il mène ses hommes armés de baïonnettes contre les mitrailleuses ennemies[1].
Promu sergent-chef, Pérez combat ensuite à El Alamein en Égypte, puis en Tunisie. Il débarque en Italie le 20 avril 1944 avec la 1re division française libre et participe à la Campagne d'Italie[1].
Lors de cette campagne, avec les restes de sa section il résiste à une puissante contre-attaque ennemie au Monte Leucio le . Gravement blessé à l'abdomen, il est évacué à l'hôpital ; lorsque celui-ci est bombardé, il n'accepte qu'en dernier d'être mis à l'abri[1].
Etelvino Pérez meurt de ses blessures le [1].
Il est l'unique Républicain espagnol fait Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 20 novembre 1944[2]
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1939-1945 (4 citations)
- Médaille coloniale avec agrafes « Erythrée », « Libye », « Bir-Hakeim »
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
Notes et références
Bibliographie
- « Etelvino Perez », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 978-2-262-01606-7).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Etelvino Perez », biographie sur le site de l'Ordre de la Libération.
- Biographie des 1038 compagnons sur le site de l'Ordre de la Libération
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