Ernest Gimpel

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Ernest Charles Gimpel
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Biographie
Naissance
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Vaucresson (Seine-et-Oise)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
Woodbridge (Suffolk)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Ernest GimpelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ernest Richard GimpelVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Charles GimpelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistant, marchand d'art, photographe amateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Jean GimpelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par

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Ernest Gimpel (dit Charles Gimpel après la guerre), alias Charles Beauchamps, Cercle et Doucet, (Vaucresson, Seine-et-Oise, France, - Woodbridge, Suffolk, Royaume-Uni, )[2] est un résistant français, Compagnon de la Libération, de mère anglaise, affecté au Bureau central de renseignement et d'action[3], ainsi qu'un marchand d'art.

Il est le fils du marchand d'art René Gimpel.

Arrêté le avec son chef, André Boulloche, par la Gestapo, Ernest est torturé et déporté en Allemagne le , après deux mois de détention à Compiègne.

Passé successivement à Auschwitz et Buchenwald, il arrive au camp de concentration de Flossenbürg le .

Libéré le par l'avancée des troupes alliées, il est rapatrié en France et rattaché à la Direction générale des études et des recherches ( DGER).

Il quitte l'armée avec le grade de commandant, et s'installe en Angleterre.

Il s'y marie, adopte le nom de Charles Gimpel et dirige jusqu'à sa mort une galerie de peinture de réputation internationale, Gimpel fils, fondée en 1946 avec son épouse Kay et son frère Pierre.

Charles Gimpel était également un photographe amateur qui, au cours de six voyages dans l'Arctique canadien, a entrepris de documenter la vie des Inuits au cours des décennies 1950 et 1960. Son travail a fait l'objet d'une exposition à Cambridge en 1992, ainsi que d'un ouvrage de l'historienne canadienne Maria Tippett (en)[4].

Il meurt le à Woodbridge (Suffolk), où il est inhumé.

Décorations

Références

  1. « http://collectionscanada.gc.ca/pam_archives/index.php?fuseaction=genitem.displayItem&lang=fra&rec_nbr=200028 »
  2. Archives départementales des Hauts-de-Seine, commune de Vaucresson, année 1913, acte de naissance no 17, avec mention marginale de décès, vues 7 et 8/12
  3. Fiche d'Ernest Gimpel sur le site de l'Ordre de la Libération
  4. Maria Tippett, Between Two Cultures: A Photographer among the Inuit, Toronto, Viking, (ISBN 0670852430 et 9780670852437, OCLC 28670540).
  5. « Ernest GIMPEL », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )

Voir aussi

  • (en) « Obituary - Ernest Richard Charles Gimpel », Polar Record, vol. 16, no 105,‎ , p. 877–878 (ISSN 1475-3057 et 0032-2474, DOI 10.1017/S0032247400064093, lire en ligne).
    Notice nécrologique contenant un témoignage de James Archibald Houston sur le rôle joué par Gimpel dans la reconnaissance de l'art inuit contemporain.
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Canada
    • WorldCat
    Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération : https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/ernest-gimpel
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