Désiré-Alexandre Batton

Désiré-Alexandre Batton
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Compositeur, professeur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Musique classiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Luigi CherubiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinctions
Prix de Rome ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe de D.-A. Batton au cimetière de Montmartre.

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Désiré-Alexandre Batton est un compositeur français né à Paris le et mort à Versailles le .

Biographie

Désiré-Alexandre Batton naît le à Paris, où son père est fabricant de fleurs artificielles[1],[2].

À partir de 1806, il étudie au Conservatoire de Paris, en classe de solfège, piano, puis harmonie, avant de devenir élève en composition de Luigi Cherubini[2],[3].

Au concours du Prix de Rome, il remporte en 1816 le second grand prix avec sa cantate La mort du Tasse, sur des paroles d'Étienne de Jouy, puis en 1817 le premier grand prix, avec La Mort d'Adonis, sur un texte de Jean-Antoine Vinaty[4],[5].

Avant son départ à Rome, Batton fait représenter au théâtre Feydeau un opéra-comique, La fenêtre secrète, le , qui connaît un succès d'estime[6],[2].

Entre 1818 et 1822, il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome[7]. Sur place, il compose de la musique religieuse, un oratorio, des pièces de musique instrumentale. Il voyage en Italie et en Allemagne, où il compose plusieurs œuvres orchestrales pour la société des concerts de Munich, notamment une symphonie[6],[2].

De retour en France, il écrit plusieurs ouvrages lyriques mais qui ne connaissent pas le succès. Désiré-Alexandre Batton délaisse alors la composition et se consacre à l'enseignement[2],[4].

En 1829, il épouse Joséphine Laforest. Il s'établit temporairement dans le commerce de fleurs artificielles, vers 1835, en maintenant l'entreprise paternelle[8].

En 1846, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[9],[1].

En 1849, Batton devient professeur de la classe d'ensemble vocal au Conservatoire de Paris, et, en 1851, inspecteur des écoles de musique succursales du Conservatoire[10],[6].

Malade[11], il meurt à son domicile versaillais le [12],[10]. Il est inhumé au cimetière de Montmartre trois jours plus tard.

Œuvres

Parmi les œuvres de Désiré-Alexandre Batton, figurent[13] :

Distinctions

Notes et références

  1. a et b Pierre 1900, p. 693.
  2. a b c d et e François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 1, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 273
  3. Antoine Quatremère de Quincy, « Notice des travaux de l'Académie royale des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le ).
  4. a et b Denis Havard de la Montagne, « Prix de Rome 1810-1819 : Désiré-Alexandre BATTON (1798-1855) », sur musimem.com (consulté le ).
  5. « BATTON Désiré-Alexandre », sur Bru Zane Media Base (consulté le ).
  6. a b et c (en) M.C. Carr, « Batton, Désiré-Alexandre », sur Grove Music Online, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.02334, consulté le ).
  7. « BATTON, Désiré-Alexandre », sur acad-artlas.huma-num.fr, (consulté le ).
  8. Jean Louis Tulou, par Michelle Tellier.
  9. « BATTON, Alexandre Désiré », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  10. a et b Pierre 1900, p. 437.
  11. L'Univers musical, nécrologie.
  12. Acte no 926 dressé à Versailles, décès de 1855.
  13. (en) « Batton, Désiré-Alexandre (opera) », sur Grove Music Online, 1992/2002 (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.o900722, consulté le ).
  14. Joann Élart, « La Fenêtre secrète, ou une Soirée à Madrid (Batton (D.-A.) [comp.], Desessarts d’Ambreville (J.) [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  15. Charlotte Zbaraszczuk, « Éthelvina, ou l’Exilé (Batton (D.-A.) [comp.], Kock (P. de) et Madame Lemaignan [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  16. Joann Élart, « Le Prisonnier d’état (Batton (D.-A.) [comp.], Mélesville [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  17. Romain Defromerie, « Le Camp du drap d’or (Batton (D.-A.), Leborne (A.) et Rifaut (V.) [comp.], Kock (P. de) et Lefebvre (N.) [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  18. Joann Élart, « La Marquise de Brinvilliers (Auber (D.-Fr.-E.), Batton (D.-A.), Berton (H.-M.), Blangini (F.), Boieldieu (Fr.-A.), Carafa (M.), Cherubini (L.), Herold (F.) et Paër (F.) [comp.], Castil-Blaze et Scribe (E.) [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  19. Joann Élart, « Le Remplaçant (Batton (D.-A.) [comp.], Bayard (J.-Fr.-A.) et Scribe (E.) [libr.]) », sur dezede.org (consulté le ).
  20. « Cote LH//137/2 ».

Bibliographie

  • Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Imprimerie nationale, (lire en ligne).

Liens externes

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