Bayan-chor khan
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Khagan Khaganat ouïgour | |
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- | |
Kutlug I Bilge khagan |
Naissance | ou |
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Décès | Ordu-Baliq |
Père | Kutlug I Bilge khagan |
Conjoint | Li Mou (d) |
Enfants | Bögü khagan 毘伽公主 (d) Ulu Bilge Tardush Yabghu (d) |
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Bayan-chor khan[1],[2] né en 713 et décédé en 759, également connu (reconstruit auparavant en Moyun-chur[1]), sous le nom de Moyanchur Khan[2] (chinois : 藥羅葛磨延啜 ; pinyin : Yàolúogě Mòyánchùo) ou encore Ko-lo qaghan fut le khagan fondateur du second Khaganat ouïgour (744 – 848)[1] de 747 à 759.
À sa mort en 759, son fils, Bögü khagan le remplace.
On a retrouvé sa tombe (nommée Moghon Shine Usu par les archéologues) en Mongolie[1], dans la vallée de l’Orgötü, entre l’Orkhon et la Selenga, avec écriture en vieux turc[3]. Gustaf John Ramstedt qui découvrit sa stèle au début du XXe siècle, fut le premier à la déchiffrer. Celle-ci donne des informations sur le début du khaganat ouïghour, parfois absentes des annales chinoises[1]. Son nom officiel était Tengrida Bolmish (vieux turc : 𐱅𐰭𐰼𐰃𐰓𐰀: 𐰉𐰆𐰞𐰢𐱁) et El Etmish Bilge Qaghan (𐰠𐱅𐰢𐰾𐰠𐰏𐰀: 𐰴𐰍𐰣).
Annexes
Notes et références
- ↑ a b c d et e Kamalov 2003, p. 77.
- ↑ a et b (Grousset 1965, p. 168), appelé par les Chinois Mo-yen-tcho ou Ko-lo qaghan (745-759) ; en référence : Sous cette transcription chinoise Mo-yen-tcho, Schlegel a hypothétiquement restitué un nom turc de Moyoun-tchor, ce qui, note M. Pelliot, donnerait plutôt un Bayan-tchor (Pelliot, A propos des Comans, Journal Asiatique, 1920, I, 153). La titulature ouigoure du même prince est : Tängrida qout boulmych il ytmich bilgä qaghan.
- ↑ (Ramstedt 1913)
Bibliographie
- René Grousset, L’Empire des steppes : Attila, Gengis-khan, Tamerlan, Paris ; Chicoutimi, Editions Payot ; Classiques de l'Université du Québec, (lire en ligne) (1re édition : 1938)
- (de) Gustaf John Ramstedt, Zwei uigurischen Runeninschriften in der Nord-Mongolei, Helsingfors, Soc. finno-ougrienne,
- Édouard Chavannes, « ? », T’oung pao, Liede, Brill, no 789,
- (en) Ablet Kamalov, « The Moghon Shine Usu Inscription as the Earliest Uighur Historical Annals », Central Asiatic Journal, Harrasowitz Verlag, vol. 47, no 1, , p. 77-99 (DOI 10.2307/41928317)
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