Aubin Bigorie du Chambon
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Aubin Bigorie du Chambon | |
Fonctions | |
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Député de la Corrèze | |
– (8 mois et 29 jours) | |
Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lubersac, France |
Date de décès | (à 36 ans) |
Lieu de décès | Lubersac, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins |
Père | François (de) Bigorie |
Conjoint | Marie Marguerite Elisabeth Tixier de Lachapelle |
Entourage | Joseph Souham (cousin[1]) |
Profession | Trésorier |
députés de la Corrèze | |
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Aubin Bigorie du Chambon, né le à Lubersac (Corrèze) et mort tué par la garde nationale le , est un député régicide.
Biographie
Issu de la famille noble de robe (de) Bigorie, Aubin Chambon est membre du directoire départemental lorsqu'il est élu député de la Corrèze, le quatrième sur sept, à la Convention nationale. Il siège sur les bancs de la Gironde. Il est élu au Comité de Sûreté générale le 9 janvier 1793[2] et au Comité de Surveillance des Subsistances des Armées le 12 mai 1793, où il siège aux côtés de Ramel-Nogaret, Boissy d'Anglas, Dupont de Bigorre, Lidon, Couthon, Delacroix (de la Marne), et Dornier[3].
Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la mort en sollicitant l'appel au peuple et en demandant que « l'assemblée délibère promptement sur le sort des Bourbons ». Il s'abstient de voter sur la question du sursis. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[4] et en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5]. Il est dénoncé en mai 1793 par Marat dans son journal Le Publiciste de la République française[6] et par la Commune insurrectionnelle de Paris. Il est mis en état d'arrestation à son domicile parisien à l'issue de la journée du 2 juin[7]. Il s'enfuit en province et est déclaré traître à la patrie le 28 juillet 1793[8].
Il est retrouvé dans sa ville natale et, opposant résistance à la garde nationale venue l'arrêter, il est tué le 20 novembre 1793[9].
Sources
- « Aubin Bigorie du Chambon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- ↑ Gérard Souham, Le Général Souham sur tous les champs de bataille de la Révolution et de l'Empire, , 240 p. (ISBN 978-2-234-10814-1, lire en ligne), p. 25.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 56, séance du 9 janvier 1793, p. 617.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 64, séance du 12 mai 1793, p. 601.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 69.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
- ↑ Michel Pertué, « La liste des Girondins de Jean-Paul Marat », Annales historiques de la Révolution française n°245, 1981, p. 379-389.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 2 juin 1793, p. 708
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 69, séance du 28 juillet 1793, p. 631.
- ↑ Archives départementales de la Corrèze, registre d'état-civil de Lubersac, décès de 1793 à l'an X, E DEP 121 E3.
Liens externes
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