Antoine Masurel
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Naissance | Roubaix |
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Décès | (à 77 ans) Montfort-l'Amaury |
Sépulture | |
Nationalité | française |
Activités | Homme d'affaires, militaire, résistant |
Fratrie | Jean Masurel |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Lieu de détention | Buchenwald () |
Distinctions | Liste détaillée Compagnon de la Libération Médaille de la Résistance Ordre de l'Empire britannique Croix de guerre 1939-1945 Commandeur de la Légion d'honneur Officier de l'ordre de la Couronne |
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Antoine Masurel est un compagnon de la Libération né le à Roubaix et mort le à Montfort l'Amaury.
Biographie
D'une grande famille de négociants en laine et d'industriels textiles du Nord[1], Antoine Masurel est le fils puiné de Jules Paul Masurel, négociant en laine, et de Françoise Marie Thérèse Collart-Dutilleul[2]. Par sa mère, il est le neveu de Roger Dutilleul. Il suit, après son service militaire, la carrière familiale, réalisant de nombreux voyages dans l'hémisphère sud.
En , mobilisé comme sergent de réserve dans l'Armée de l'Air, Masurel est affecté aux Forces aériennes françaises en Orient-Méditerranée à Beyrouth.
Après l'Armistice, installé à Cannes, il prend contact avec Jacques Robert-Rewez, lorsque celui-ci développe le réseau "Phratrie", et s'engage dans les Forces françaises combattantes en 1942. Deuxième adjoint du chef de réseau, il prend part à la libération de Rewez en , devient le premier adjoint de Jean-Louis Chancel lorsque celui-ci prend la tête de la "Phratie", avant d'en prendre lui-même la direction en .
Le , lors d'une mission de communication avec Londres, il est arrêté à Renescure, est emprisonné successivement à Gand, à Fresnes et à Bruxelles et condamné à mort. Il doit être déporté à Buchenwald. mais l'approche des Alliés et l'action de la Résistance belge permet sa libération le [3].
Rapatrié en France, il assure diverses missions pour le compte des services secrets de la Direction générale des études et recherches (DGER) jusqu'en 1945.
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945
- Croix de guerre 1939-1945 (2 citations)
- Médaille de la Résistance française par décret du 30 mai 1943[4]
- Ordre de l'Empire britannique à titre civil
- Officier de l'ordre de la Couronne (Belgique)
- Croix de guerre (Belgique)
Annexes
- Ordre de la Libération
Notes et références
- ↑ Thierry Prouvost, « Quelques illustrations de la lignée des Masurel », sur thierryprouvost.com (consulté le ).
- ↑ « Jean Masurel : généalogie par Jean-Hervé Favre », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
- ↑ Rogatien Gautier (aut.) et Jacqueline Fournier (dir.), Agent Number One : réseau Mithridate, 1940-1945, France-Empire, , 322 p. (ISBN 2-7048-0968-2).
- ↑ « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
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