André Jacquot

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André Jacquot
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
15e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
5e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RésistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Brigades internationales
Francs-tireurs et partisansVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

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André Jacquot, né le à Paris et mort le dans cette même ville, est un militant communiste et résistant français.

Biographie

Ouvrier dans la Sarthe, André Jacquot s'enrôle dans les Brigades internationales en 1936, et y gagne le grade de commandant. Il combat jusqu'à la fin de l'année 1938 avant de rentrer en France[1].

Il travaille alors pour la commune d'Ivry-sur-Seine jusqu'à sa mobilisation en . Il est libéré de ses obligations militaires en et retrouve son travail à Ivry.

Il s'engage alors dans la Résistance, dans la suite de Fernand Zalkinow, dont la sœur, Rachel, est sa compagne. Dans la clandestinité à partir de la fin de l'année 1941, il est condamné à mort par contumace en [1].

En mai, il est affecté, sous la direction de Marius Bourbon, au détachement Valmy. Dans ce cadre, il est responsable de l'exécution de Raymond Sautereau et participe à d'autres opérations comme l'exécution d'André Clément, l'attentat contre le cinéma Olympia de Clichy, la tentative d'exécution d'Elie Ventura, l'attentat contre l'Hôtel Bristol en , etc.

Après cette date, il est nommé délégué militaire des FTP de la zone sud, c'est-à-dire chef militaire de ce réseau de résistance pour la région sud. Son travail est alors essentiellement consacré à créer les conditions du rassemblement des forces de la résistance. Il est notamment en contact avec Jean Moulin[1].

En , il participe à la mise en place de l'état-major unifié des Forces françaises libres (FFI) en zone sud.

Victime de la trahison d'un agent infiltré, Lucien Iltis, il est arrêté en et déporté au camp de concentration de Dachau.

Libéré, il est de retour en France en et y apprend la mort en déportation de son épouse. Il est alors intégré dans les forces armées avec le grade de lieutenant-colonel.

Dans les mois qui suivent, cependant, son action pendant la résistance est fortement contestée par la commission politique de contrôle du Parti communiste français, et Jacquot est « suspendu » du parti pour deux ans. Il est ensuite mis à l'écart de toute responsabilité politique. Cette période difficile le conduit à se réfugier dans l'alcoolisme.

Distinctions

André Jacquot a été nommé chevalier de la Légion d’honneur et il était titulaire de la Croix de Guerre avec palmes et rosette de la Résistance (deux citations)[1].

Notes et références

  1. a b c et d Jean-Pierre Besse, Jean-Pierre Ravery, « JACQUOT André, Raymond, Louis. Pseudonymes : « Caen », « Latour », « Larzac » », sur maitron.fr, 28 septembre 2009, dernière modification le 2 février 2022 (consulté le ).

Liens externes

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