Étienne Corbineau

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Étienne Corbineau
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Biographie
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
XVIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata

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Étienne Corbineau, architecte français, fait partie d'une famille d'architectes français : les Corbineau. On les trouve simultanément en Anjou et au comté de Laval.

Biographie

Origine

Généalogie
  1. Étienne Corbineau, architecte
    1. Pierre Corbineau (1600-1679), architecte, époux de Marie Beaugrand, veuve de François Houdault
      1. Gilles Corbineau (1625-1668), architecte, époux de Françoise Pouétard
        1. Marie Corbineau
        2. François Corbineau
        3. Elisabeth Corbineau
      2. Marie Corbineau, religieuse aux Ursulines de Château-Gontier
      3. François Houdault, architecte, demi-frère, fils de François Houdault et de Marie Beaugrand, époux de Françoise Fayau
        1. François Houdault-Dufresne, architecte (mort à LA Rochelle en 1693)
        2. Pierre Houdault
        3. Adrien Houdault
        4. Catherine Houdault, épouse de François Huguet, architecte
          1. Jean-François Huguet (1679-1763), ingénieur du roi, connu principalement pour ses dessins
        5. Marie Houdault
      4. Anne Houdault, demi-sœur, épouse de François Beaucé
 

On trouve à Laval Étienne Corbineau, « mestre architecteur », dès le commencement du XVIIe siècle, son fils Pierre, son petit-fils Gilles, architectes aussi, et, peut-être de la même famille, Jacques Corbineau, mariée à François Le Conte, marbrier, l'un des collaborateurs des architectes de ce temps.

Style

Les Corbineau se rattachent à l'école de Jean Bullant et comme lui, ils se plaisent à employer l'appareil en bossage, les ordres superposés, les frises ornées de triglyphes. Si Étienne Corbineau n'a pas travaillé sous la direction du maitre parisien, il a su s'assimiler les conceptions artistiques exposées et recommandées dans le livre La règle générale d'architecture des cinq manières de colonnes.

Carrière de Marbre

La première référence concernant Étienne Corbineau est une quittance[1] pour avoir faict, mis et posé deux bénitiers de pierre es chapelle de l'église de Sainte-Suzanne[2]. En 1613, il exploite la carrière de marbre de Saint-Berthevin au Chastellier[3],[4]

On lui attribue la reconstruction en 1615 de la maison des Grandes Écoles[5], sur les caves des grandes écoles pour le marchand Jean Crosnier.

Ursulines de Laval

Étienne Corbineau se distingue lors de la construction de l'église et du couvent des Ursulines de Laval (1617-1628). En 1617, Étienne Corbineau[6] traite avec les Ursulines, provisoirement installées au Pont-de-Mayenne, pour la construction du monastère[7] Ce terrain leur ayant été accordé, sœur Marie de Jantillau, première supérieure, et Anne Beauvais, sœur préfète, firent de suite des marchés avec un architecte, Étienne Corbineau, pour la construction d'une église et des bâtiments nécessaires pour loger la communauté naissante, et d'autres marchés avec Jehan et Denis Crosnier[8], de Laval, pour la fourniture de tuffeaux de toutes dimensions et ardoises pour la construction de ces édifices, suivant qu'il leur en sera donné avis par l'architecte, de manière à n'en laisser jamais chômer pendant les constructions.

MARCHÉ FAICT AVECQ ESTIENNE CORBINEAU, MAISTRE ARCHITECTE POUR LA MASSONNERIE D'UN BASTIMENT NEUF. 1617.
Le mercredy 29e jour du mois de novembre avant midy, l'an 1617, par devant nous Pierre Croissant, notaire et tabellion royal au pays du Maine, establi et résident à Laval, ont esté personnellement establiz révérendes mères, sœur Marie Jeantilleau mère supérieure, et seur Anne de Beauvays mère prefette de la maison religieuse de l'ordre de Saint-Ursule au forsbourg du Pont-de-Maienne de ceste ville de Laval d'une part, et honneste homme Estienne Corbineau maistre architecteur demeurant au forsbourg de la rue de Rivière de ceste ville d'autre part, lesquelles partyes deument soubmises sçavoir les dites religieuses elles et leurs successeurs biens et choses de la dite maison religieuse et ledict Corbineau ses hoirs etc, confessent volontairement avoir faict et font entre elles l'accord et convention qui s'ensuict. C'est assavoir ledict Corbineau par ces présentes a promis promect et s'oblige auxdictes dames religieuses stipulantes pour ladicte maison, faire pour icelle maison toutes et chacunes les murailles qu'elles vouldront faire faire tant pour la construction et bastyment de leur église, dortouer, logis, cheminées et toutes autres murailles qu'il leur convendra et vouldront faire faire, les fondemens desdictes murailles de quatre pieds d'espaisseur jusques a raz de terre, et poursuivies en leur bastaison de trois pieds jusques à l'araz d'icelles murailles, esquelles il demeure tenu faire toutes ouvertures de portes, croisées, fenestres verrières et tous autres qu'il se trouvera estre requis et nécessaires, icelles ouvertures faictes et garnies de pierre de tuffeau bien deument et proprement taillé de tout plain en carré ; en l'église sept ou huict vitres et un dans le pignon du portai ; es dortouers toutes les croisées et quarts de croisées, aultant qu'il en sera requis ; fera sur chacun costé des dortouers jusques au nombre de sept lucannes de tuffeau en tout plain carré ; fera sur tous pignons tant de l'église que dortouer des rempans de tuffeau et des entablemens aussy de tuffeau de 8 ou 9 pousses de saillie, pour sur iceulx porter les charpentes ; au dedans de l'église tenu faire trois arseaux portans sur deux pilliers ronds faicts de pierre dure pour porter La tribune, iceulx forts «'i suffisons pour porter muraille en hault pour la closture dudict,et pour porter poustres pour le marche pied dudict tribune, auquel il fera telles ouvertures qu'il sera requis : fera un beau et bonneste portai à l'église de pierre du iv de sept pieds de haulteur; et Les coings de L'église au dehors, seront aussi faicts de sepl pieds de haulteur de pierre dure, toutes Lesquelles choses il Corbineau fera bien proprement, honnestement et deument comme il appartient ; Luy estant par Ladicte maison fourni il toutes matières à place et aussi Luy estant fondemens faicts faire el rendus prests à poser murailles, et aussi luy estant fourni clayes et escauperches pour faire tous chauffaudaiges. Et poursuivra Ledict Corbineau à faire lesdicts bastiments avecq personnes en nombre suffisant, jusques au parfaicte de La besongne, sans discontinuation ; et pour la façon de chacune toise de six pieds, tant plain que vide, vingt et une toises pour vingt, lesdictes parties en ont cheu, convenu et accordés a la somme de 6S sols tournois. Et la somme à quoy se pourra trouver revenir et monter le nombre des toises qui se trouveront sera par ladicte maison religieuse payée audict Corbineau à proportion de la besongne qu'il fera, et en fin de besongne fin de payement; et feront lesdictes dames advance sur ladicte besongne de la somme de cent livres tournois dans le jour et feste de Noël prochain venant, et outre lequel prix de toise lesdictes dames ont promis payer et donner audict Corbineau lorsqu'il posera la première pierre desdicts bastiments la somme de 60 livres tournois dont et tout ce que dessus lesdictes parties respectivement stipulantes et acceptantes sont demeurées à un el d'accord. Et à ce tenir et s'obliger, etc. Faict et passé au parlouer de ladicte maison religieuse, en présence de honnestes hommes Me Ambroise Guays, sieur de la Mesmerye, Pierre Cornillau sieur du Chastelier, Jean et Denis Crosnier frères marchans, Pierre lion maistre charpentier, et François Hamonnière maistre vitrier, demeurans audict Laval, tesmoings à ce appelés, Lesquelles parties et tesmoins, fors ledict Hondu, sont signé en la minutte des présentes avecques nous notaire, et ledict Hondu a dict ne signer de ce enquis ; et ont aussi signé en ladicte minutte seur Marie Jeantilleau, seur Anne de Beauvais.
 

Le projet n'a pas de suite, sans doute parce que le local ne pouvait convenir à une communauté en règle[9]. Néanmoins, Corbineau s'engage à construire l'église, la maison conventuelle et autres bâtiments[10], qui seront situés à La Croix-Blanche. Corbineau est chargé de la construction de l'église, des bâtiments, cloître, dortoir et réfectoire, ainsi que de la clôture des jardins[11]. Bernard Venloo, sculpteur, eut 9 livres pour la façon d'une figure placée au grand autel et 12 livres pour avoir sculpté une statue de sainte Hélène que l'on plaça au portail de l'église[12].

En 1623, cet édifice était suffisamment avancé pour qu'un nouveau marché pût être conclu entre Pierre Cornillau, mandataire des Ursulines, et « Estienne et Pierre les Corbineaulx, maistres architectes »[13]. En 1627, les Ursulines prenaient possession de leur monastère. Il s'agit de la première collaboration entre le père et le fils. Le retable disparait en 1848[14].

MARCHE FAICT AVECQ LES CORBINEAU POUR LA FACON DU GRAND AUTEL ET AUTRES CHOSES Y CONTENUES POUR 1300 LIVRES.
Du septiesme jour de juin l'an 1623 après midy, en nostre court de Laval, par devant nous Jehan Beudin notaire d'icelle demeurant audict Laval, ont esté présents et personnellement establis honorable Pierre Cornillau marchand sieur du Chastelier, faisant pour les dames religieuses de Tordre de Saincte Ursule demeurant audict Laval d'une part, et honnestes personnes Estienne et Pierre les Corbineaulx, maistres architectes demeurans en la paroisse de la Saincte Trinité dudict Laval, lesquelz soubmettans etc, confessent avoir faict ce qui ensuict, c'est assavoir que iceulx les Gorbineaux père et filz ont promis et se sont obligez eulx et chascun d'eulx l'un seul et pour le tout, renonçans au bénéfice de division, ordre de droit et de discussion, promettans une mesme chose faire bien et deument, l'ornement et paradis du grand autel qui sera faict et construict par iceulx les Corbineaux en l'église qui à présent se bastist au lieu de la Croix Blanche ditte Saincte Croix suivant et au désir du dessaing apparu par iceulx les Corbineaux et qui est demeuré avec eulx pour s'en servir et icelluy faire à l'imitation dudict dessaing, comme aussy de faire bien et deument le tour de la grille de leur chœur suivant et au désir du modelle et dessaing, comme aussy de faire bien et deument la chaisre du predicatoire suivant et au désir du modelle et dessaing, comme aussy feront lesdicts les Corbineaulx ung benistier pour servir à l'entrée de l'église dudict bastiment à contenir comme à l'estimation de celluy des pères capucins peu plus ou peu moings, le bassin duquel benistier sera de marbre de pierre de Sainct Berthevyn ou de pierre de la Chamberriere proprement pollie et élabouré et convenable. Et pour ce faire fournira ledict sieur Cornillau de toutes matières convenables audict œuvre pour chaufauder, fors et réservé que lesdicts les Corbineaux fourniront le marbre à placer propre pour faire lesdicts dessaings et suivant et au désir (Ticeulx, sçavoir de pierre de Sainct Berthevyn ce qui est figuré de rouge, et de pierre de la Camberriere pour marbre noir en ce qui est figuré de noir, et la bordure de Ladicte chaisre de pierre de Sainct Berthevyn ou de La Chamberriere. Outre ce feront pour lesditea dames ung bénis ltier aussy de pierre de la Chamberriere ou de Sainct Berthevyn pour mettre au dedans dudicl monastère pour tenir deux potz d'eau ou envyron, et L'assoiront ou bon semblera auxdictes dames. Toutes Lesquelles besongnes Lesdicts les Corbineaux tendron bien et deument faicles et parfaictes dedans du premier jour d'aoust en ung an, pour Lesquelles besongnes Ledict sieur Cornilleau audict nom a promis paier auxdicts Les Corbineaux la somme de 1300 livres paiable en travaillant, paianl fin de besongne, fi du paiement. A valloir sur Lesquelles besongnes Lesdicts Les Corbineaulx ont recongneu avoir eu par emprunt dudicl sieur Cornilleau oudict nom le nombre de huict vingtz treize liffeaux qui leur demeurront si bon leur semble à la raison de trente six livres le cent si mieux ilz n'ayment les rendre audict sieur Gornilleau oudict nom. Et en faveur dudict marché et des aultres précédens ledict sieur Cornilleau oudict nom a remis et donné auxdicts les Corbineaux les louaiges de la maison et jardin de la Croix Blanche qu'ilz ont exploités et exploiteront de la feste d'Angevyne prochaine en ung an, et pour le lin de marché la somme de sept livres dix sols, que ledict sieur Cornilleau a prétendu paier, dont il demeurra audict nom quitte, lesquels trois dessaings cy dessus spécifiés ont esté parafés au dos par les parties et de nous notaire, dont et de tout ce que dessus lesdictes parties stipulantes et acceptantes sont demeurées à ung d'accort et à ce tenir, etc. Faict et passé audict Laval en présence de honnestes personnes Jehan Crosnier sieur de la Basoche marchand cabarettier et Jehan Moisy dudict estai lesmoins à ce requiz et appeliez, lesquelles parties et tesmoings ont signe aveeq nous en la minutte ies présentes. Beudin
 
  • L'ancienne chapelle des Ursulines.
    L'ancienne chapelle des Ursulines.
  • L'ancienne chapelle des Ursulines.
    L'ancienne chapelle des Ursulines.
  • L'ancienne chapelle des Ursulines.
    L'ancienne chapelle des Ursulines.
Article détaillé : Monastère des Ursulines de Laval.

Bénédictines de Laval

Le , Étienne et Pierre Corbineau s'engagent vis-à-vis des Bénédictines de Laval à construire leur monastère, chapelle, dortoirs, réfectoire, chapitre, parloirs, etc[15]. Le portail, avec vitrail au-dessus, sera enrichi au moins autant que celui des Ursulines[16]. Six ans plus tard, en 1636, les Corbineau signent un marché pour le maître-autel de tuffeau et de marbre, pour la clôture du chœur supportant les grilles, également en tuffeau enrichi de marbre, pour un portail sur le Gast[17].

Buron d'Azé

En 1638, le Monastère de Buron[18] à Azé fait appel aux Corbineau[19]. Il est donc possible que les Corbineau soit à l'origine du portail du Buron, seul vestige actuel de l'Abbaye.

Article détaillé : Monastère de Buron.

Parlement de Bretagne

L'hypothèse exprimée dans plusieurs ouvrages dont celui de J.-M Richard selon laquelle la construction du Palais du Parlement de Bretagne est alors reprise par Étienne Corbineau, entrepreneur lavallois est erronée. La signature du devis de 1627 n'est pas celle d'Étienne Corbineau, et le nom de l'architecte lavallois ne figure dans aucun des documents. Jacques Salbert indique qu'il reste possible qu'Étienne Corbineau ait participé au chantier de Rennes, mais sous les ordres de Jacques Corbineau. Étienne Corbineau s'occupe alors jusqu'en 1626 de la construction du Monastère des Ursulines de Laval.

Décès

Étienne Corbineau décède entre 1639 et 1642, car Pierre Corbineau, son fils, apparait pour la première fois seul dans le marché de construction du Couvent des Ursulines de Château-Gontier.

Principales réalisations

Notes et références

  1. De 10 livres.
  2. « Étienne Corbineau », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), tome I, p. 719.
  3. « Étienne Corbineau », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), tome IV, p. 235. Cette exploitation est conservée jusqu'en 1633, où la propriétaire oblige les architectes lavallois à respecter ses droits.
  4. Étienne obtient une concession de carrière d'Adenette Gastin, dame du Chastellier il doit ouvrir, en comblant la partie abandonnée et mettant avec soin la bonne terre en dessus, et payer 4 livres tournois par charretée de marbre.
  5. Devenue Maison de la Bazoche, située actuellement 10, place de la Trémoille à Laval.
  6. Il habite alors la rue de Rivière une maison lui appartenant
  7. Il est question un moment d'établir définitivement les Ursulines dans cette maison. Le 19 novembre 1617, Jean Pellier, Prieur de Saint-Vénérand, rassemble un conseil de paroisse, pour proposer aux habitants de céder aux religieuses le bas du cimetière de l'église Saint-Vénérand de Laval.
  8. Les frères Jean et Denis Crosnier s'obligent à livrer la quantité nécessaire de tuffeaux à raison de 36 livres tournois le cent, « cent quatre pour cent comme la coustume et ordinaire est », et 101 milliers d'ardoises « de la grosse rousse noyre, bonne loyalle et marchande », frais de transport et tous droits compris ; ces matériaux étaient amenés par eau au port Saint-Julien.
  9. Le terrain qu'elles avaient choisi, placé entre le cimetière Saint-Vénérand et la rue Sainte-Anne, se trouva trop resserré, ayant d'un côté un passage conduisant au cimetière et de l'autre des propriétés particulières.
  10. Au prix de 65 sols la toise, vingt et une comptées pour vingt, tous les matériaux et échafaudages nécessaires lui étant fournis sur place. Le marché stipule quelques détails du portail et de la tribune de l'église.
  11. Suivant une quittance devant maître Beudin, notaire,en date du 29 décembre 1626, il reçut la somme de 11192 l. 12 s. 4 d. pour tous les travaux concernant la main d'œuvre de la maçonnerie. Le compte du bois de charpente employé se monte à 15027 1. 9 s. 4d. 2. Ces sommes sont les seules dont il soit resté trace dans les archives, malheureusement bien incomplètes, des Ursulines de Laval. Le maître maçon employé par Étienne Corbineau s'appelait Jacques Ricoul. — Tous les payements sont faits par Pierre Cornilleau, sieur du Chastelier, qualifié de « intendant du bastiment des dames religieuses Ursulines. »
  12. « Je Bernart Vandelo, sculpteur, confesse avoir receu de Pierre Cornilleau, sieur du Chastelier, faisant pour les dames Ursulinnes de Laval, la somme de neuf livres pour la fasson d'une figure que je ai faicte au hault du grand autel de l'église desdictes dames Ursulines. De laquelle somme de neuf livres je en tiens quitte ledict Pierre Cornilleau. Faictsoubz mon seing le premier jour de septembre mil six cens vingt et six. — Plus paie audict Vanlo treze livres pour la façon de l'image saincte Hellaine qui est posée sur le portai de l'église des dames Ursulines. Faict le vingtiesme jour de septembre 1626. — Signât: Bernart Vanlo. » — La première de ces statues a disparu avec le retable construit par Étienne Corbineau. La seconde a probablement été détruite ou déplacée pendant la Révolution: on voit au-dessus de la porte la niche où elle était placée.
  13. Ceux-ci s'engagent à faire et fournir pour le prix de 1.300 livres le maître-autel, la « chaire du prédicatoire » en pierre avec marbre de Saint-Berthevin et marbre noir de la Chamberière, et deux bénitiers de marbre, le tout conforme aux dessins qu'ils en ont remis et où la pierre de Saint-Berthevin est « figurée de rouge ».
  14. Lors d'un remaniement de la décoration intérieure.
  15. Au prix de 60 sols la toise carrée, la pierre leur étant fournie sur carrière l'église aura telles dimensions qui seront fixées par les religieuses
  16. Les pignons seront faits a rempaulx et pareils à ceux des Ursulines ou de Patience.
  17. Le règlement de comptes est daté du 3 janvier 1639. Un petit texte, postérieur de quelques années, nous montre que Corbineau ne dédaignait pas des travaux moins valeureux en 1638, il l'oblige vis-à-vis de son ami Jean Lemercier, sieur des Chênes, à construire les murs de clôture de son verger de la Pirauderie. En 1641, contrairement à ce qu'indique J.-M. Richard, c'est Pierre Corbineau seul qui élève le mur de façade d'une maison de la rue des Orfèvres. Cette façade en marbre de Saint-Berthevin existe toujours.
  18. Couvent des Franciscains.
  19. Les archives notariales de Château-Gontier conservent un marché de tuffeau passé entre les religieux et Abel Moreau du 26 avril 1638 : Moreau doit fournier du tuffeau et l'appareil de 6 cheminées suivant et au désir du mémoire que en a faict le sieur Corbineau

Bibliographie

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Voir aussi

Liens externes

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