Élections législatives de 1898 dans la Mayenne

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Élections législatives de 1898 dans la Mayenne
5 sièges de députés à la Chambre des députés
et
Type d’élection Élections législatives
Républicains
Liste
Grand cercle républicain
Ralliés
Républicains indépendants
Radicaux
Socialistes
Nationalistes
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Les élections législatives françaises de 1898 se déroulent les et . Dans le département de la Mayenne, cinq députés sont à élire dans le cadre de cinq circonscriptions.

Élus

Députés élus
Identité Parti
Pierre Heuzey Républicains progressistes
Louis-Alphonse de Broglie Union des Droites
Lucien Chaulin-Servinière Républicains progressistes
Amédée Renault-Morlière Républicains progressistes
Christian d'Elva Républicain modéré

Résultats

Analyse

Laval-1

Dans la 1re circonscription de Laval, Christian d'Elva, après son Ralliement à la République est réélu. Face à ce premier pas qui brouille D'Elva avec les légitimistes, les républicains modérés et une partie des radicaux jugent politique de ne pas présenter de candidat[1]. L'avocat Alfred Dominique renonce de réparer son échec aux Élections législatives de 1893 ; tous les journaux républicains de Laval s'abstiennent de combattre d'Elva , bien mieux L'Avenir National dirigé par Louis Bretonnière et Gustave Kavanagh fait voter pour lui. Malgré les discours de Louis Barthou, le préfet semble se réjouir du ralliement du député sortant dont il souligne la popularité[2], et ne cache pas son mécontentement devant la candidature radicale de l'instituteur Joseph Baudriller qui surgit au dernier moment[3].

Le préfet indique que c'est donc 2000 voix de plus que lui ont apporté les Républicains de la partie rurale de la circonscription par comparaison aux élections législatives de 1893. Dans la ville de Laval, une sourde opposition s'est faite contre le député rallié[4]. L'ensemble des voix pour le candidat Baudriller est presque entièrement fournis par les bureaux de vote de Laval. Le nombre de bulletins blancs s'est élevé à 1000 environ, et le nombre d'abstentions à 5000, formés en majeure partie de républicains qui, découragés de n'avoir pas le candidat qu'ils auraient souhaité, n'ont pas déposé de bulletin dans l'urne. Les républicains n'ont donc pas perdu de terrain, bien au contraire[5]...

Laval-2

C'est la seule circonscription où il y a eu véritablement lutte. Les républicains envisagent très tôt d'engager la bataille contre le député sortant. Mais les anciens candidats défaits lors des élections législatives précédentes ne peuvent ou ne veulent pas prendre leur revanche (Anatole Édouard Robert et Charles Lecomte). Anatole Édouard Robert est désigné par Comité républicain pour être candidat, mais en mauvaise santé, il ne peut se présenter, et s'engage à faire élire un autre en lui apportant son fort soutien[6].

Pour éviter la situation de 1893 sans candidat républicain, ils décident de mettre en avant le nom de Louis Heuzey dès octobre 1897[4]. Même s'il n'est pas connu en Mayenne, le préfet estime que le choix du candidat est excellent, et l'administration va se mettre au service du candidat. Pour Michel Denis, cette campagne électorale est l'une de celles où l'habileté et le dévouement du préfet de la Mayenne Seignouret se manifestent avec le plus d'éclats : rien ne se fait sans que la préfecture en soit avisée : chaque commune est surveillée par un agent (le maire s'il est républicain, ou l'instituteur) et les faveurs sont distribuées pendant la campagne selon une savante et rentable comptabilité[7].

Article du journal La Paix (Paris)
La lutte n’est engagée que dans la 2e circonscription de Laval où M. Louis Heuzey, candidat républicain, fils du membre de l’Institut et petitfils de M. Lecomte, ancien député de la circonscription, se porte contre M. Gamard, royaliste, député sortant. Le succès du candidat républicain est dès à présent certain. La famille de M. Heuzey est très aimée et très populaire dans l’arrondissement de Laval, et lui - même y jouit de toutes les sympathies. M. Gamard, au contraire, s’est rendu antipathique par sa raideur, son caractère autoritaire et l’intransigeance de ses opinions royalistes. Bon nombre de conservateurs modérés, moins militants, se sont même détachés de lui[8]. Son échec ne fait de doute pour personne. Au dernier moment une troisième candidature vient de se produire, suscitée sans doute par M. Gamard et ses rares partisans. C’est celle de M.Bouvet, qui se présente comme républicain, radical, démocratique. Les amis de M. Gamard espèrent par ce moyen diviser les voix républicaines et provoquer un ballottage. Cette manœuvre trop évidente a été facilement déjouée. M. Bouvet n’aura pas une seule voix républicaine et n’empêchera pas M. Heuzey de passer au premier tour avec une grande majorité. Tous les pronostics, on le voit, sont décidément en faveur de M. Heuzey.
 

Heuzey bénéficie du soutien des journaux républicains locaux, et même nationaux. Il bénéficie aussi du soutien local des maires et adjoints républicains lors de ces tournées de révision. Le but est de multiplier les moyens destinés à la faire connaître et apprécier : on laisse par exemple entendre que les congés de moisson pour fils de paysans au service militaire ne seront accordés que sur sa recommandation[9].

Pendant trois mois, Heuzey parcourt la circonscription, suivant le préfet dans les conseils de révision ou accompagné par le secrétaire général[10], Desmots[11]. Louis Heuzey visite chaque dimanche quelques communes, par exemple en compagnie de Victor Boissel[12]. La personnalité des accompagnateurs et des soutiens du candidat peut exercer une forte influence ; aussi de part et d'autre dénonce-t-on toute intervention qui semble abusive. De part et d'autre, on utilise les mêmes moyens : recherche du soutien des maires et des adjoints ; largesse[10] avec distribution d'argent, vivres ou vêtements, promesse de postes[13], polémiques en fin de campagnes sur les candidats[10]. Il n'est pas réellement question du programme des candidats ; il importe que le futur député soit influent et prôné par ceux des notables dont on accepte l'autorité[14].

La polémique sur l'opinion exprimée par Pierre Geay, évêque de Laval, à l'avant-veille du scrutin a pu faire[15] pencher la balance en faveur du candidat Républicain. Ce dernier a empêché son clergé de se lancer dans la mêlée politique. Il a néanmoins laissé dire dans le public que ses préférences allaient à Louis Heuzey[16].

Placard électoral[10]
Autorisés par Monseigneur l'évêque
Electeurs,
On voudrait faire croire que M. Heuzey est opposé aux idées religieuses.
C’est faux.
Nous sommes même autorisés par Monseigneur l’évêque de Laval à dire qu’il blâme hautement les calomnies prononcées contre l'honorable M. Heuzey.
 

À la suite d'une démarche faite à l'évêché, les amis[17] de Gamard répliquent également par affiches :

Placard électoral[10]
Electeurs,
Les agents de M. Heuzey répandent un placard anonyme et sans nom d'imprimeur affirmant que Mgr l’évêque de Laval blâme les reproches adressés a leur candidat.
Mgr l’évêque de Laval n’a autorisé personne à le faire intervenir dans la lutte électorale.
On abuse donc de son nom
Mgr l'évêque de Laval n'a jamais recommandé, ne peut pas recommander la candidature de M. Heuzey patronné par les protestants et les francs-maçons.
 

Les républicains trouvent le temps de la riposte en fin de campagne électorale :

Placard électoral[10]
Affirmations sur l'honneur
Electeurs,
Nous maintenons ce que nous avons déclaré et nous l’affirmons sur l’honneur:
Oui, nous sommes autorisés à dire que Monseigneur l’évêque de Laval blâme hautement les calomnies qui ont été prononcées contre les opinions religieuses de M. Louis Heuzey.
Malgré toutes les dénégations, nous savons que sur ce point M. Heuzey peut prendre Monseigneur à témoin
M. Heuzey catholique de cœur
Electeurs,
M. Louis Heuzey, malgré toutes dénégations contraires, maintient qu’il peut prendre à témoin Monseigneur évêque de Laval qu'il est catholique de coeur et de fait.
 

Cette dernière polémique montre comment dans cette circonscription catholique, les Républicains misent autant sur la religion que leurs adversaires et cherchent à se servir d'un évêque qui refuse son appui aux Monarchistes. On ne se contente pas de la neutralité de Pierre Geay, mais on attend de lui l'expression de ses sympathies personnelles[18], et on n'hésite plus à se servir de son nom, comme peut le faire le camp opposé au nom de ses collègues[19]. L'échec de Gamard provoque une véritable fureur chez les Monarchistes, et leur journal Le Courrier du Maine va s'en prendre ouvertement à l'évêque[19].

Une omission[20]
Le Petit Lavallois a aussi omis de nous dire si la carte de félicitations de Monseigneur Geay avait été remise à M Heuzey après ou avant celle du protestant Denis et du franc-maçon Robert.
Ce détail serait cependant intéressant.
 

Cette élection illustre les difficultés rencontrées par l'évêque dans l'application de l'Esprit Nouveau, et révèle l'un des risques que court le clergé lorsqu'il tente de se dégager des quelles électorales[19]. À la suite de l'élection, Gamard poursuit en justice son adversaire et les journaux locaux républicains[21]. Défendu par Emmanuel de Las Cases, il échoue aussi avec sa procédure judiciaire.

Mayenne-1 et 2

Dans l'arrondissement de Mayenne, la droite ne trouve personne à opposer aux deux députés sortants. André de Robien, maire de Saint-Germain-d'Anxure, et Julien Bigot [22]ont refusé d'être candidats[23]. Les députés sortants sont réélus.

Château-Gontier

Dans l'arrondissement de Château-Gontier, les républicains ne trouvent personne à opposer[24] au député sortants. Les démarches tentées par le sous-préfet ou par le Comité républicain auprès des différents conseillers généraux de gauche sont infructueuses, en particulier avec Étienne Albert Duboys Fresney très aimé de toute la population, ayant des relations dans tous les partis, et qui aurait eu de très belles chances de succès[25]. Le Journal des débats politiques et littéraires[26] indique le 31 janvier 1898, qu'on nous assure que, si Duboys-Fresney, républicain, fils du général Duboys-Fresney, ancien sénateur de la Mayenne, sé décidait, comme on le lui demande, à se présenter, il serait certainement élu.

Résultats à l'échelle du département

Laval-1

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Christian d'Elva * Républicain modéré (Rallié) 10 326
  Joseph Baudriller Radical-socialiste 2 553
Inscrits 18815
Votants 13489
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Laval-2

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Louis Heuzey Républicains progressistes 5 746
  Georges Gamard * Orléaniste 5 296
  Félix Bouvet Républicain radical démocratique[27] 3
Inscrits
Votants
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Château-Gontier

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Louis Alphonse de Broglie * Légitimiste 11826
Inscrits 20671
Votants 16335
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Mayenne-1

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Amédée Renault-Morlière * Républicains progressistes 10 941
Inscrits 17156
Votants 12894
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Mayenne-2

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Lucien Chaulin-Servinière * Républicains progressistes 13 045
Inscrits 20782
Votants 15063
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Résultats par circonscription

Elections complémentaires

Après la mort de Lucien Chaulin-Servinière, des élections sont organisées.

Mayenne-2

Une bataille extrêmement serré en résulte car la gauche hésite sur le choix du successeur possible alors que la droite présente le plus populaire de ses dirigeants : Edmond Lucien Leblanc[28]. Les notabilités républicaines sont dans l'embarras et diverses démarches sont tentées simultanément. Toutes échouent : Paul Bruneau[29], fils de Vital Bruneau ;; Auguste Salles refuse lui aussi d'être candidat. Par contre, Amédée Fichet[30] (1835-1900), maire et conseiller général de Pré-en-Pail met son nom en avant. Il provoque un article[31] dans un quotidien de Paris L’Événement qu'il fait expédier à tous les maires de l'arrondissement.

Article du journal L’Événement (Paris)
Ainsi que nous le disions hier, l’opinion républicaine, dans l'arrondissement de Mayenne, se préoccupe vivement de la succession de l'infortuné M. Chaulin-Servinière.
La candidature de M. Fichet nous paraît faire dans le pays des progrès considérables. On n’a pas oublié les services désintéressés rendus à la chose publique par le sympathique maire et conseillers général de Pré-en-Pail, qui est un vieux républicain, un militant dont le passé peut s’offrir en exemple aux générations actuelles. Aussi reçoit-il de précieux encouragements, qui lui viennent de toutes parts, comme pour lui témoigner des profondes sympathies dont le suffrage universel l’honore à si juste titre. Les appuis ne lui manqueront certes pas, qui viendront, affirmer la volonté du corps électoral de se faire représenter au Parlement par un enfant du pays, capable de personnifier éloquemment l’ardente foi démocratique de ces vaillantes populations, sincèrement dévouera à la République. Son concurrent. M. Déribéré-Desgardes, procureur de la République à Lava1, est, certes, un magistrat de valeur. Mais cela ne paraît point un titre suffisant pour briguer les honneurs de la députation, quand il semblerait, au contraire, que la justice aurait encore besoin de ses services éminents. Aussi bien faut-il remarquer, que cette dernière candidature n’est soutenue que par une fraction du parti républicain. Et il est bien improbable que ce groupe puisse vaincre aisément la popularité de M. Fichet, popularité qui a dans le pays des racines si profondes et si nombreuses. Toutefois, il faut tenir compte d’une troisième candidature qui vient de surgir, celle de M. Leblanc, ancien député, qui fut, on le sait, battue naguère à une grande majorité, par le regretté M. Chaulin-Servinière et sur le nom duquel se compteront, aujourd’hui comme hier, tous les ennemis irréconciliables de nos institutions républicaines. En présence de l’ennemi commun, il n’est pas douteux que cette fois encore, l’union de toutes les fractions républicaines se fera sur le nom de celui dont la popularité constitue d’avance un gage de succès, une certitude de triomphe." Nous avons donc la ferme conviction que M. Fichet sera bientôt l’élu incontesté de l’arrondissement de Mayenne, dont les intérêts politiques, économiques et sociaux ne pourraient être placés en de meilleures mains.
Jules Delval.
 

Fichet a contre lui les notables de son parti, la sous-préfecture et la préfecture, qui lui opposent son âge, et le fait qu'il est inconnu dans plusieurs cantons[32]. En complément, L'Écho de la Mayenne le dit affilié à la ligue des anti-bouilleurs de cru, chose qui lui fera un tort considérable dans toute la circonscription où les cultivateurs sont en grande majorité. Le bureau du Comité républicain de l'arrondissement, présidé par Gustave Denis ratifie par 207 voix la candidature de Déribéré-Desgardes contre 89 données à Fichet[33]. Après beaucoup d'hésitations et avoir pensé à une candidature républicaine dissidente, Fichet retire publiquement sa candidature, au comice agricole de Couptrain[34]. Déribéré-Desgardes reste donc seul porte-drapeau du parti républicain pour cette élection.

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Paul Deribéré-Desgardes Républicains progressistes 9457
  Edmond Lucien Leblanc Indépendant 7071
Inscrits
Votants
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Après la mort de Louis Heuzey, des élections sont organisées le 28 juillet 1901.

Laval-2

Résultats
Candidats Étiquette Premier tour Ballotage
Voix % Voix %
  Pierre Heuzey Républicains progressistes 5420
  Edmond Gaultier de Vaucenay Légitimiste 4691
Inscrits
Votants
Exprimés
Blancs et nuls

*sortant

Articles connexes

Bibliographie

  • « Élections législatives du : Départements », Le Petit Journal, [disponible sur Gallica].
  • « Scrutin de ballotage du  : Résultats complets », Le Petit Journal, [disponible sur Gallica].
  • « Élections législatives », La Croix, [disponible sur Gallica].
  • L'Avenir de la Mayenne, 15 mai 1898
  • La Mayenne, 10 mai 1898

Notes et références

  1. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 70.
  2. Archives départementales de la Mayenne, le préfet au Ministère de l'Intérieur, 13 avril 1898.
  3. Archives départementales de la Mayenne, le préfet au Ministère de l'Intérieur, 4 mai 1898.
  4. a et b Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 71.
  5. Archives départementales de la Mayenne, le préfet au Ministère de l'Intérieur, 31 mai 1898.
  6. Lettres de mme Glétron, 12 mai 1898 et 8 juin 1898.
  7. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 72.
  8. On peut retrouver un contenu identique aux Archives départementales de la Mayenne, dans un courrier du préfet au Ministère de l'Intérieur en date du 31 mai 1898.
  9. Le Courrier du Maine, 8 mai 1898.
  10. a b c d e et f La Vérité, 23 mai 1898.
  11. Qui, bien que nommé receveur des finances dans le Puy-de-Dôme, est resté pendant deux mois dans la Mayenne pour le piloter au milieu de ces cantons où il ne connaissait personne.
  12. L'Avenir de la Mayenne, 8 mai 1898.
  13. Archives départementales de la Mayenne, l'instituteur de Deux-Evailles au préfet, 28 janvier 1898 : il demande la nomination d'un cantonnier : cela ferait du bien à Heuzey, malheureusement inconnu ici. On dirait que Gamard n'a jamais rien pu obtenir, lui.
  14. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 74.
  15. Dire que l'attitude de l'évêque détermina le triomphe des républicains, c'est fort exagéré, mais il n'est pas douteux qu'elle contribua au succès. Rapport du préfet au Ministre des cultes. 24 septembre 1904. in Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 75.
  16. Ces affirmations réitérées ont certainement impressionné beaucoup d'électeurs. À leurs yeux, M. Heuzey est devenu le candidat de l'évêché et, comme le dit avec raison Mayenne-Journal, à partir de ce moment là, l'élection de M. Heuezy était faite - Le Courrier du Maine, 12 juin 1898.
  17. M. Gaultier de Vaucenay vint à l'évêché pour obtenir de l'évêque de Laval un démenti. Ce dernier déclare qu'il n'avait pas de démenti à donner, mais que l'on s'était servi de son nom totalement à son insu. Archives départementales de la Mayenne, V. non classé, note du vicaire général Barrier, 9 septembre 1904.
  18. Quant à l'évêque, vous pouvez être assurée qu'il n'a rien fait du tout et que les prêtres ont voté comme ils l'ont entendu.... Lettres de Mme Glétron, 8 juin 1898.
  19. a b et c Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 76.
  20. Le Courrier du Maine, 15 mai 1898.
  21. L'Avenir de la Mayenne, 7 août 1898.
  22. Archives départementales de la Mayenne, le sous-préfet de Mayenne au préfet, 19 décembre 1897 et 25 mars 1898.
  23. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 69.
  24. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906, p. 68.
  25. Archives départementales de la Mayenne, le sous-préfet de Château-Gontier au préfet, 30 avril 1898.
  26. Article émanant en fait de la préfecture...
  27. L'Avenir de la Mayenne, 24 avril 1898.
  28. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906. Institut de Recherches historiques de Rennes, Klincksieck, 1967, p. 76.
  29. Il décoit Amédée Renault-Morlière en avouant que son rêve serait de porter le drapeau républicain contre les radicaux...avec l'appui de la droite. Archives départementales de la Mayenne, lettre de Renault-Morlière au préfet, 13 août 1898.
  30. Plusieurs républicains n'en veulent pas, en particulier Gustave Denis, Renault-Morlière, et Paul Lintier.
  31. L'Événement, 24 août 1898.
  32. Michel Denis, L'Église et la République en Mayenne, 1896-1906. Institut de Recherches historiques de Rennes, Klincksieck, 1967, p. 77.
  33. L'Avenir de la Mayenne, 28 août 1898
  34. L'Avenir de la Mayenne, 4 septembre 1898.
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